VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Conscients qu’il était impossible de résumer 50 ans de carrière en un film de 2h15, les producteurs ont décidé de s’attarder sur les années 1950 à 1970 de la vie d’Aretha Franklin. Des décennies qui ont vu son apogée mais qui sont aussi les plus dramatiques de sa vie.
La réalisatrice tenait à ce que la population afro-américaine se sente aimée et représentée à travers ce film : « Nous avons tout fait pour [lui] donner le temps et la place d’exister, de respirer et de se révéler à nous. Nous avons été confrontés à des hommes blancs nous assenant qui nous étions depuis trop longtemps, et ce film était l’opportunité d’exprimer qui nous sommes réellement. » Elle tenait également à s’éloigner des stéréotypes misérabilistes dans la peinture de la jeunesse de certaines femmes noires : « Il n’y a pas assez de films qui montrent des Noirs riches, qui ont réussi. Aretha Franklin venait d’une famille aisée, et la dynamique familiale des Franklin sous-tend tout le film. »
Après son élimination en 2004 d’American Idol, le télé-crochet qui l’a révélée, Jennifer Hudson avait réussi à décrocher la première partie d’Aretha Franklin. Un véritable rêve pour la chanteuse et comédienne, qui lui prête désormais ses traits à l’écran : « J’avais cette lubie de vouloir faire sa première partie. C’est de notoriété publique qu’elle ne choisissait jamais de chanteur ou musicien pour ses premières parties, mais qu’elle préférait les humoristes. Malgré cela, elle a accepté que je le fasse. Ça a été un moment de grâce, comme tous les moments que j’ai eu la chance de partager avec elle ».
Elle rencontre à nouveau Franklin en 2007, après son Oscar pour Dreamgirls. L’idée d’un biopic consacré à la chanteuse était déjà en projet. Hudson se souvient : « Après l’incroyable expérience qu’a été Dreamgirls, j’avais un rêve, le seul qui pourrait surpasser ce que je venais de vivre : interpréter Aretha Franklin. Je ne sais pas si elle m’a entendue, mais […] elle a voulu me rencontrer. »
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La Critique de SevenArt
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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