SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Raoul Taburin est l'adaptation d'une BD créée par Sempé (Le Petit Nicolas) et publié pour la première fois en 1995 : "Je n’ai jamais eu la prétention d’imaginer que le cinéma puisse s’intéresser à mon travail. Ce n’est que lorsqu’on me l’a proposé que je me suis dit : « Quelle bonne idée ! », mais cela n’avait rien d’évident initialement. L’idée qu’une voix off raconte l’histoire m’enchantait, car j’aime énormément cela : ça berce, ça saisit, ça embarque. Je suis émerveillé par le « Il était une fois... ». J’ai le goût du conte, et Raoul Taburin en est un. J’aime beaucoup raconter et me raconter des histoires. Je passe beaucoup de temps à ça depuis toujours", confie l'auteur.
Benoît Poelvoorde a fait des études de dessin et la première personne qui lui a donné envie de dessiner, c’est Sempé. "Je trouve qu’il dessine comme un dieu. Ce que j’aime tout particulièrement chez lui, c’est sa poésie désabusée, un peu vieille France, avec un fond de dépression transcendée par l’humour et la distance. Il dessine les héros du quotidien. C’est lui qui m’a appris à les regarder, ces petits bonhommes qui hurlent aux vagues de se coucher. Raoul Taburin est particulier, car il se situe entre le roman et le dessin. C’est un livre que j’ai découvert assez tard, grâce à une journaliste qui, en voyant Le Vélo de Ghislain Lambert dans lequel je faisais du vélo, m’a suggéré de jouer Raoul Taburin. Elle trouvait que je lui ressemblais beaucoup. Comme je venais de faire un film sur le vélo, je n’ai rien initié, mais dix ans plus tard, revoici Raoul qui s’offre à moi, c’est incroyable ! Je ne pouvais pas refuser ce rôle."
Le vélo, c’est aussi un son immédiatement reconnaissable. Pierre Godeau et son équipe ont commencé le montage son par le bruitage. "Ce qu’on fait rarement au cinéma", confie le réalisateur. "Et nous avons bruité tout le film avec un son différent pour chaque vélo. Le vélo du père de Raoul a un son de locomotive, proche d’une respiration fatiguée ; le vélo de Sauveur, le champion, siffle ; celui de la petite fille est mélodieux ; et celui de Raoul fait un son qui évoque les rouages, les rayons, la mécanique propre. Ce « tic-tic-tic-tic » contribue à sa personnification." |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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