​OMAR M'A TUER
Nom Original   ​OMAR M'A TUER
Réalisateur   ROSCHDY ZEM
Date de sortie  22/06/2011
Durée   1h25
Genre   DRAME
​Nationalité   FRANCAISE

Films Réalisés 4
dont
CHOCOLAT (2016)

Sami Bouajila
OMAR RADDAD

Denis Podalydes
PIERRE-EMMANUEL VAUGRENARD

Maurice Benichou
JACQUES VERGES

Salomé Stevenin
MAUD

Catherine Salvat
HELENE CARRERE D’ENCAUSSE


​SYNOPSIS
Le 24 juin 1991, Ghislaine Marchal est retrouvée morte dans la cave de sa villa de Mougins. Des lettres de sang accusent : « Omar m’a tuer ». Quelques jours plus tard, Omar Raddad, son jardinier, est écroué à la prison de Grasse. Il parle peu, comprend mal le français, a la réputation d’être calme et sérieux. Dès lors, il est le coupable évident. Il n’en sortira que 7 ans plus tard, gracié, mais toujours coupable aux yeux de la justice. 

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
L'affaire judiciaire Raddad a défrayé la chronique au début des années 90 et a fait couler beaucoup d'encre depuis. Un bref rappel des faits : le 24 juin 1991, le corps de Ghislaine Marchal, une riche veuve, est retrouvé dans la chaufferie de sa villa en Alpes-Maritime. La femme, âgée de 65 ans, avait été sauvagement rouée de coups de couteau. Sur une porte de la cave avait été inscrite, avec du sang, la phrase "Omar m'a tuer". Un peu plus loin dans la pièce, une autre inscription, "Omar m'a t"... On suspecte immédiatement son jardinier, Omar de son prénom, Raddad de son nom de famille. Celui-ci est arrêté et placé à la prison de Grasse.
Pour mieux camper son personnage, Sami Bouajila, d'origine tunisienne, a perdu beaucoup de poids et a appris le marocain. Il a aussi travaillé l'accent très prononcé qu'Omar Raddad possédait au moment de l'affaire. Bouajila précise que l'élocution du personnage est essentielle pour comprendre son ingénuité.

Le scénario d'Omar m'a tuer met en scène un personnage fictif, Pierre-Emmanuel Vaugrenard, librement inspiré de Jean-Marie Rouart. Joué par Denis Podalydès, Vaugrenard conserve de Rouart son tempérament parisien et son attitude de dandy. Les auteurs du film souhaitaient que ce protagoniste ne soit pas considéré comme un héros en quête de justice et de vérité. Vaugrenard est dévoré d'ambitions, et son objectif premier est de faire sensation avec un livre en forme de thriller haletant. Il lui a été adjoint une assistante afin de créer des situations de dialogue.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Le film relate l’instruction du dossier judiciaire suite au meurtre de Ghislaine Marchal, et pour lequel Omar Raddad a été condamné, puis gracié. Le film est issu du livre de ce dernier et met surtout en avant les errances judiciaires. Néanmoins le film n’est pas très rythmé et manque d’intérêt. Le réalisateur reste relativement passif et en retrait dans cette histoire.
LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
Le scénario manque d’intérêt. On se contente de relater la version d’Omar dans ce fait divers, sans donner un vrai relief à ce film qui tombe vite dans la monotonie.
LA NOTE : 6/10 

LE JEU
Les acteurs sont moyens. Rien de bien emballant même du côté de Denis Podalydes. Sami Bouajila est sobre, et campe un Omar sans grande personnalité. 
LA NOTE : 6/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film qui ne dure qu’1h25 reste assez lent et mou. Le scénario n’offre pas vraiment de quoi se rassasier et ainsi on tombe vite dans un faux rythme lourd.
LA NOTE : 5/10 
La BO d’Alexandre Azaria propose quelques beaux passages pour accentuer l’émotion du personnage principal mais elle reste dans l’ensemble un peu sobre et soft.
​LA NOTE : 5/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont assez insignifiants. De l’appartement d’Omar à la villa de la défunte, on passe par le tribunal et la case prison sans qu’un décor ne vienne marquer véritablement cette triste histoire.
LA NOTE : 5/10 
Pas d'effets spéciaux
​​​LA NOTE : N/A

La note de sevenart  5.5 / 10

IMDB   6.7 / 10
Rotten Tomatoes   - / 10
AlloCiné   7.6 / 10
Metacritic   - / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   6.4 / 10
Avoir à Lire   2.5 / 10
Ecran Large   8.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  6.5 / 10

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Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN