MARIE STUART, REINE D’ÉCOSSE
Nom Original   ​MARY QUEEN OF SCOTS
Réalisateur   JOSIE ROURKE
Date de sortie  27/02/2019
Durée   2h05
Genre   DRAME
​Nationalité   BRITANNIQUE

Films Réalisés  1

Margot Robbie
ELIZABETH I

Saoirse Ronan
MARIE STUART

Guy Pearce
WILLIAM CECIL

David Tennant
JOHN KNOX

Jack Lowden
HENRY STUART

​​​​SYNOPSIS
Le destin tumultueux de la charismatique Marie Stuart. Épouse du Roi de France à 16 ans, elle se retrouve veuve à 18 ans et refuse de se remarier conformément à la tradition. Au lieu de cela elle repart dans son Écosse natale réclamer le trône qui lui revient de droit. Mais la poigne d’Élisabeth Iʳᵉ s’étend aussi bien sur l’Angleterre que l’Écosse. Les deux jeunes reines ne tardent pas à devenir de véritables sœurs ennemies et, entre peur et fascination réciproques, se battent pour la couronne d’Angleterre. Rivales aussi bien en pouvoir qu’en amour, toutes deux régnant sur un monde dirigé par des hommes, elles doivent impérativement statuer entre les liens du mariage ou leur indépendance. Mais Marie menace la souveraineté d’Elisabeth. 

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le personnage de Marie Stuart a inspiré de nombreux cinéastes. On peut ainsi recenser du côté des longs métrages :
-Marie Stuart de John Ford (1936)
-Marie Stuart de l'Allemand Carl Froelich (1940)
-Marie Stuart avec Vanessa Redgrave dans le rôle-titre (1971)
-Elizabeth : L'Âge d'or avec Samantha Morton dans le rôle de Marie Stuart (2007)
-Mary Reine d'Écosse, production franco-suisse de Thomas Imbach (2014)
Les producteurs Tim Bevan et Eric Fellner (cofondateurs et coprésidents de Working Title) et la productrice Debra Hayward étaient déjà derrière les films de Shekhar Kapur portés par Cate Blanchett, Elizabeth et Elizabeth : L'Âge d'or. Pour eux, le personnage de Marie Stuart est un sujet inépuisable : "J’ai toujours pensé que Marie méritait un film à elle seule. Que ces deux femmes aient pu exister et gouverner dans un monde aussi masculin est incroyable. Pendant les dix ans que Marie passa en Écosse, sa vie fut particulièrement riche, avec deux mariages, deux batailles… On avait là beaucoup d’éléments dramatiques à exploiter", explique Bevan.
Marie Stuart naît le 8 décembre 1542. Elle n’a que six jours quand son père, le roi Jacques V, meurt et lui laisse le trône d’Écosse. Elle passe une grande partie de son enfance en France, terre natale de sa mère, tandis que l’Écosse est gouvernée par des régents. En 1558 elle épouse le dauphin de France, qui devient le roi François II en 1559. Marie n’est reine consort qu’une seule année avant que François ne meure. En 1561, elle retourne en Écosse pour s’installer sur le trône qui lui revient.


Élisabeth, née le 7 septembre 1533, est la fille d’Henri VIII et d’Anne Boleyn (qui est exécutée alors qu’Élisabeth n’a que deux ans). Son demi-frère Édouard VI succède à Henri VIII sur le trône d’Angleterre, puis c’est le tour de sa cousine Jeanne Grey (pendant neuf jours), suivie par sa demi-soeur la catholique Marie Ière (qui était le premier enfant d’Henri VIII, avec Catherine d’Aragon). Élisabeth devient reine en 1558.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
« Je suis davantage un homme qu’une femme, c’est que le trône a fait de moi. » Voilà bien la phrase essentielle. Le pouvoir et le trône font des femmes qui ont la chance de les posséder, des hommes avides, cruels et égoïstes. Le film retrace le face à face de 2 grandes figures historiques de la Grande-Bretagne, 2 grandes femmes dans un biopic qui n’a rien à envier à des séries comme « Dallas » ou manipulations, trahisons, et amour sont le sel.
​​LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
Le scénario est intéressant, mais finalement les enchainements sont un peu brouillons. Si les valeurs portées par ce film sont intactes et évidentes, le divertissement n’est pas systématiquement au rendez-vous. On se perd parfois un peu dans les méandres de la conspiration et de la soif de pouvoir. C’est dommage notamment au vu de la durée confortable du film.
​​LA NOTE : 6/10

LE JEU
2 grandes actrices, pour 2 grandes figures féminines de la Grande Bretagne. Elle apporte chacune leur talent, de façon très différente. La qualité de leur jeu renforce la déception du résultat global du film. Si Margot Robbie, enlaidie et froide, reste dans la réserve la plus complète, Saoirse Ronan est fougueuse, vivante et martyr. Les seconds rôles, nombreux, parfois mal identifiés, sont également bons, mais souvent mal utilisés.
​​LA NOTE : 7/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 2h05. Une durée confortable et tout à fait honnête mais qui finalement ne suffit pour plonger réellement au plus profond de cette histoire de rivalité. Une rivalité de pays, de peuples et de reines. On ne s’ennuie pas vraiment, mais on n’est pas passionné par cette mise en scène qui reste sur les manipulations verbales, les complots, les non-dits, les rumeurs, les faux semblants. Dommage…
​​LA NOTE : 5/10
La musique est signée Max Richter. Assez absente elle aussi, elle ajoute une ligne au rang des déceptions. Elle aurait pu participer à emballer un peu le film, notamment lors des trop rares scènes de batailles. Mais on devra se contenter d’une fluette mélodie par ci par là.
​​LA NOTE : 5/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors eux sont majestueux. Des longues et interminables plaines verdoyantes, chevauchée par une armée fière de braver la brume et les ennemis héréditaires. La neige qui vient refroidir les ardeurs d’une souveraine un peu impulsive et qui embellit encore plus ces magnifiques terres d’Ecosse. Les décors, les paysages sont la plus grande satisfaction de ce film.
​​LA NOTE : 7/10
Pas d'effets spéciaux.
​LA NOTE : N/A

La note de sevenart  6.0 / 10

IMDB   6.3 / 10
Rotten Tomatoes   6.2 / 10
AlloCiné   6.6 / 10
Metacritic   6.0 / 10
Vodkaster Télérama  2.7 / 10
Sens Critique   5.9 / 10
Avoir à Lire   6.0 / 10
Ecran Large   6.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  5.7 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN