MAIGRET
Nom Original   ​MAIGRET
Réalisateur   PATRICE LECONTE
Date de sortie  23/02/2022
Durée   1h28
Genre   POLICIER
Nationalité   FRANCAISE

Films Réalisés   33
dont
LES VECES ETAIENT FERMES DE L’INTERIEUR (1976), LES BRONZES (1978), LS BRONZES FONT DU SKI (1979), VIENS CHEZ MOI, J’HABITE CHEZ UNE COPINE (1981), MA FEMME S’APPELLE REVIENS (1982), LES BRONZES 3 (2006)

Gérard Depardieu
COMMISSAIRE JULES MAIGRET

Jade Labeste
BETTY

Mélanie Bernier
JEANNE

Clara Antoons
LOUISE

Pierre Moure
LAURENT CLERMONT-VALOIS

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​SYNOPSIS
Maigret enquête sur la mort d’une jeune fille. Rien ne permet de l’identifier, personne ne semble l’avoir connue, ni se souvenir d’elle. Il rencontre une délinquante, qui ressemble étrangement à la victime, et réveille en lui le souvenir d’une autre disparition, plus ancienne et plus intime…

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Georges Simenon, publié pour la première fois en 1954. Ce récit (l'une des œuvres les plus crépusculaires de l'écrivain) a déjà connu quatre adaptations en téléfilms de 1959 à 1973. Le réalisateur Patrice Leconte explique :
"Avec Jérôme Tonnerre, on partage la même admiration pour Simenon et, assez naturellement, on a eu envie de nous replonger dans son univers. C’est alors que Jérôme m’a fait remarquer que Maigret n’avait pas été incarné au cinéma depuis 1958, avec Jean Gabin. On allait donc adapter un Maigret."
"Mais on voulait que l’intrigue se déroule à Paris parce que, à mes yeux, Maigret est rattaché à certains lieux emblématiques comme le quai des Orfèvres ou les Batignolles. Jérôme est alors tombé sur Maigret et la jeune morte que je ne connaissais pas : quand je l’ai lu, il s’est imposé comme une évidence."
Le commissaire Jules Maigret a souvent été joué au cinéma ou à la télévision. Il l'a notamment été à 54 reprises en 14 ans par Bruno Crémer dans la série et les téléfilms Maigret durant les années 1990. Jean Richard s'est glissé 88 fois dans ce costume dans une série qui commença en 1967.


Au cinéma, le personnage a été initialement représenté par Pierre Renoir dans La Nuit du carrefour (réalisé par son frère Jean Renoir en 1932), puis à trois reprises par Jean Gabin, et le Canadien Maurice Manson, Albert Préjean, Abel Tarride, Rowan Atkinson, Harry Baur, Charles Laughton, Michel Simon, Heinz Rühmann, Michael Gambon ou encore Gino Cervi...

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Maigret est une institution littéraire, de part l’œuvre de Simenon, cinématographique par l’incarnation de Jean Gabin, et télévisuelle par la longévité de Bruno Cremer. Ce personnage,  inspiré du véritable commissaire Guillaume, prend ici les traits d’un autre monstre sacré du cinéma français, Gérard Depardieu et est porté à l’écran par Patrice Leconte, le père des Bronzés. Voilà qui est bien séduisant. Et le film nous plonge bien dans l’ambiance sombre, lourde, épicurienne, vieille France des romans. L’intrigue choisie est plutôt bonne. Ainsi si on a apprécié a version de Bruno Cremer, on s’y retrouve aisément. 
​​​​​​​​LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
Le scénario s’attache à adapter « Maigret et la Jeune Morte ». Une histoire convenable mais peut-être un peu survolée. Est-ce le scénario qui bâcle un peu l’enquête et qui provoque un film n’atteignant pas les 1h30 où la durée du film définie précédemment qui oblige le scénariste à presser la déduction du célèbre commissaire ? Toujours est-il qu’en ayant installée l’ambiance lourde et grisâtre propice aux Maigret, Leconte aurait pu avoir nous emmener plus loin.
​​​​​​​​LA NOTE : 5/10

LE JEU
Gérard Depardieu est un très grand acteur, et le voir sous le sombre manteau du plus célèbre commissaire, semble maintenant une évidence. Il porte toute la gravité du personnage, sa bonhommie, sa bougonnerie. Il prend toute la place à l’écran, et laisse peu de place aux acteurs secondaires, qui peinent, eux, à prendre le peu de lumière qui éclaire ce film. C’est d’ailleurs ce qui est dommage, le manque de pendant au charisme de Depardieu.
​​​​​​​​LA NOTE : 6/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h28. C’est un peu court, et on aurait aimé aller un peu plus loin dans l film, dans l’intrigue, dans la déduction. Est-ce par peur de ne pas plaire, par doute de ne pas bien faire, par convention pour ne pas sortir des cadres habituels, qu’on ne dépasse pas le plafond de verre des 1h30. C’est dommage car on avait bien là tout ce dont on pouvait attendre d’un Maigret…
​​​​​​​​LA NOTE : 6/10
La musique est signée Bruno Coulais. Timide, comme pour ne pas déranger le commissaire en perpétuelle réflexion pour résoudre son enquête, lui qui semble touché par la mort de cette pauvre jeune fille. Quelques petites mélodies ici ou là, pour une bande son correcte mais trop peu présente.
​​​​​​​​LA NOTE : 5/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Paris, sombre, grise, secrète. Voilà le décor de cette intrigue. Cela n’a rien d’étonnant. La série télé où le commissaire était interprété par Bruno Cremer brillait justement par son obscurité quasi permanente. On se remet parfaitement dans l’ambiance ici car que l’on soit dans le bureau du commissaire, chez le légiste, à son domicile, et même dehors, il fait toujours sombre, gris, froid. Mais au final les décors sont donc très représentatifs de l’imaginaire que l’on se fait d’un épisode de Maigret.
​​​​​​​​LA NOTE : 7/10
Pas d'effets spéciaux.
​​​​​​​LA NOTE : N/A

La note de sevenart  5.8 / 10

IMDB   5.9 / 10
Rotten Tomatoes   - / 10
AlloCiné   5.6 / 10
Metacritic   - / 10
Vodkaster Télérama  2.0 / 10
Sens Critique   5.4 / 10
Avoir à Lire   6.0 / 10
Ecran Large   6.0 / 10
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​La moyenne sans 7  5.2 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN