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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le metteur en scène Cullen Hoback explique qu'il a voulu faire ce documentaire lorsqu'une pensée lui a traversé l'esprit au moment où il a mis à jour son téléphone et que la fenêtre des conditions d’utilisation est apparue. Il a alors remarqué à quel point les conditions générales d’utilisation sont souvent incompréhensibles et autorisent les sites Internet à récolter nos informations personnelles.
"Cet accès invisible et sans précédent des gouvernements à nos données personnelles et presque toutes nos activités différencie les moyens de communication actuels des bouleversements technologiques passés. Comme l’espère l’ancien directeur de la CIA, Petraeus, dans quelques années, vos toilettes seront surement raccordées à Internet, et si les choses ne changent pas, vos problèmes intestinaux seront une donnée supplémentaire, enregistrée et partagée."
Le film mêle des images d'archives provenant de films pour enfants, des vidéos pédagogiques et des extraits de dessins animés des studios Disney. Cullen Hoback met en lumière différents témoignages de plusieurs adultes et adolescents victimes de cette politique de surveillance des réseaux sociaux et d’internet.
Cullen Hoback apparait dans le film mais au départ, il ne le souhaitait pas. Mais comme il ne recevait aucune réponse de la part de Facebook pour rencontrer Mark Zuckerberg, il a décidé de l'approcher directement : "A partir de la séquence dans laquelle nous figurons tous les deux, cela donnait moins de sens au documentaire si je restais en retrait", se souvient-il. |
La Critique de SevenArt
L’histoire est toute trouvée, on prend le temps de lire ce qu’on ne lit jamais : les CGV ! On épluche les différents items qui posent problèmes, et il y a de quoi. Le film étant relativement court, il manque un peu de temps pour bien entrer dans un sujet qu’on survole sans vraiment approfondir. Les témoignages sont nombreux, les éléments qui posent questions également.
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1h17 c’est trop court. Trop court pour un bon documentaire, trop court pour un problème aussi grave. Le train des multinationales du net semble lancé à toute allure et personne ne sait qui pourrait bien l’arrêter. On ne peut plus se passer d’internet et on sait désormais qu’on sacrifie à chaque touche un peu de nous. Certains ont même vendu leur âme (au propre et non au figuré) sans s’en rendre compte.
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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