LES NAGEUSES
Nom Original   ​THE SWIMMERS
Réalisateur   SALLY EL HOSAINI
Date de sortie  23/11/2022 (NETFLIX)
Durée   2h14
Genre   DRAME
Nationalité   BRITANNIQUE

Films Réalisés   5

Nathalie Issa
YURSA MARDINI

Manal Issa
SARA MARDINI

Ahmed Malek
NIZAR

Matthias Schweighöfer
SVEN

James Krishna Floyd
EMAD

​​​​​​​​SYNOPSIS
De la Syrie en guerre aux JO de Rio en 2016, deux sœurs entreprennent un périple hasardeux, pendant lequel elles font un usage héroïque de leurs aptitudes de championnes.

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Ludovic et Zoran Boukherma ont voulu, avec L'Année du requin, faire un film de genre. Le second explique : "C’est un fantasme de cinéma. Quand tu as vu Les Dents de la Mer de Spielberg, tu n’oublies jamais l’effet que fait le film. Il n’y a pas vraiment de films dans le même genre. Souvent, le film de requin, ça devient vite parodique." "Là, on avait vraiment envie de revenir à l’essence du genre : c’est-à-dire filmer avant tout une menace dans un décor qui normalement ne s’y prête pas, la plage. Le requin, c’est le monstre de l’été, celui qui vient gâcher la fête. Pour nous, là, il y a matière à « cinéma », il y a quelque chose à filmer et à raconter."

En avril 2021, il a été annoncé que Manal Issa et Nathalie Issa avaient été choisies pour jouer les sœurs réelles Yusra et Sarah Mardini dans The Swimmers for Working Title Films et Netflix.
La production a commencé en avril 2021 et a été tournée au Royaume-Uni, en Belgique et en Turquie.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Voilà un bon film NETFLIX, et ils sont assez peu pour le signaler, pour les mettre en avant. Voilà un bon film, mais surtout voilà un film avec un sujet très porteur, trop peu traité à l’écran. L’histoire, inspirée de la véritable histoire de Yursa Mardini, permet de mettre sur la table ce que vivent les pauvres réfugiés maltraités par la guerre, par les passeurs profiteurs et par les nations qui les rejettent. Dommage que le film reste un peu trop « bon enfant », et inéquitable selon les passages du film.
​​​​​​​​LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
Le scénario est correct. Il alterne entre le très bon comme le passage de la traversée très réaliste, qui nous place sur le bateau au milieu des réfugiés, et d’autres qui ressemblent à une vulgaire comédie comme certains passages en Allemagne. Mais dans l’ensemble, le scénario tient la route, et nous permet d’alterner justement entre le drame des réfugiés, et la comédie avec la vie de 2 sœurs adolescentes.
​​​​​​​​LA NOTE : 7/10

LE JEU
Les acteurs sont pour la plupart des inconnus, hormis Matthias Schweighöfer mis en avant dans les 2 films « Army… ». Et le résultat, au niveau des prestations des acteurs est un peu faible, mais l’avantage c’est qu’aucun ne vient parasiter le message principal du film qui est de mettre en lumière, à travers le destin de la nageuse Mardini, le sort des nombreux réfugiés de guerre.
​​​​​​​​LA NOTE : 5/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 2h14. Une durée confortable, surtout pour un film Netflix qui nous a souvent habitués à plus court. Et quand on donne du temps à une bonne histoire, on obtient un bon film, qui prend le temps de nous faire passer par plusieurs émotions, de la joie, à la souffrance, de l’enfer à l’espoir. Même si certains passages sont parfois un peu moins rythmés, voir intéressants, notamment parce que le scénario n’est pas toujours régulier, on passe un bon moment.
​​​​​​​​LA NOTE : 7/10
La musique est signée Steven Price. Alors que la Syrie à l’aube d’un des conflits les plus importants de son histoire, on peut encore entendre se mêler les magnifiques sonorités orientales et les tubes électro européens comme David Guetta et Sia. C’est dommage qu’au fil du film on perde la dynamique musicale. On perd la beauté des musiques du pays d’origine des sœurs Mardini, et on perd également la puissance des rythmes électro de la techno.
​​​​​​​​LA NOTE : 6/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors manquent un peu de puissance eux aussi. Finalement, on suit les sœurs Mardini dans leur exode, mais peu d’endroits traversés nous marquent réellement. Le plus marquant restera la vague de gilets de sauvetage délaissés sur les plages de l’île de Lesbos par ces réfugiés qui n’en reviennent pas d’être encore en vie, et en Europe. On retiendra également cette fontaine dans les ruelles colorées de cette même île, comme le premier contact avec un paradis qui semble pourtant inaccessible pour ces pauvres migrants qui n’ont eu que le malheur de naître au mauvais endroit.
​​​​​​​LA NOTE : 6/10
Pas d'effets spéciaux.
​​​​​​​LA NOTE : N/A

La note de sevenart  6.3 / 10

IMDB   7.4 / 10
Rotten Tomatoes   5.6 / 10
AlloCiné   7.8 / 10
Metacritic   6.2  / 10
Vodkaster Télérama  - / 10
Sens Critique   7.2 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   - / 10
​
​La moyenne sans 7  6.8 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN