LE MANS 66
Nom Original   ​FORD V. FERRARI
Réalisateur   JAMES MANGOLD
Date de sortie  13/11/2019
Durée   2h32
Genre   DRAME
​Nationalité   AMÉRICAINE

Films Réalisés  11
dont
COPLAND (1997), IDENTITY (2003)
WALK THE LINE (2005), 3H10 POUR YUMA (2007), WOLVERINE : LE COMBAT DE L’IMMORTEL (2013), LOGAN (2017)

Matt Damon
CARROLL SHELBY

Christian Bale
KEN MILES

Caitriona Bafle
MOLLIE MILES

Jon Bernthal
LEE IACOCCA

Tracy Letts
HENRY FORD II

​​
​SYNOPSIS
Basé sur une histoire vraie, le film suit une équipe d'excentriques ingénieurs américains menés par le visionnaire Carroll Shelby et son pilote britannique Ken Miles, qui sont envoyés par Henry Ford II pour construire à partir de rien une nouvelle automobile qui doit détrôner la Ferrari à la compétition du Mans de 1966.

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le réalisateur James Mangold était attiré par le double défi que représentait ce projet : il pouvait mettre en scène des séquences de course palpitantes plaçant les spectateurs à l’intérieur des voitures, au plus près de ces pilotes intrépides, tout en retraçant la chronique de l’amitié tumultueuse qui liait Carroll Shelby et Ken Miles. Tous deux avaient des personnalités très fortes et différentes – Shelby était un homme coriace mais très sympathique ; Miles était ombrageux et d’une franchise brutale – mais ces deux hommes étaient unis par leur passion pour l’innovation et leur amour de la compétition.
Dans Le Mans 66, la clé a consisté à dresser un portrait naturaliste de la vie que menaient Shelby et Miles. À notre époque où l’image de synthèse est la base de nombreux films à succès, le réalisateur James Mangold trouvait essentiel d’adopter une approche de l’action fondée sur la réalité afin de mieux représenter les années 1960 et d’aider le public à comprendre ce que ces pilotes vivaient lorsqu’ils se poussaient à dépasser les limites, tant sur leurs véhicules que sur eux.
Avant le tournage, Christian Bale s’est entraîné avec Robert Nagle, coordinateur des cascades et pilote chevronné. À l’écran, l’acteur conduit une Shelby Cobra et une Ford GT40. Le coordinateur des cascades et l’acteur ont passé une semaine à la Bob Bondurant School of High Performance Driving à Phoenix, en Arizona, spécialisée dans les courses.
Le Mans 66 a été tourné à l’été et au début de l’automne 2018 en Californie du Sud, en Géorgie et au Mans. Le réalisateur James Mangold a réuni une équipe avec qui il collabore régulièrement afin de l’aider à créer sa vision de la rivalité épique entre Henry Ford II et Enzo Ferrari. La production a également fait appel à plusieurs consultants qui avaient des liens personnels avec les événements du film pour apporter davantage d’authenticité dont Charlie Agapiou, l’ancien chef mécanicien de Shelby American, et Peter Miles.

Pratiquement toutes les séquences du film ont été tournées en décors réels. Pour les premières scènes se déroulant dans la légendaire usine Ford connue sous le nom de Ford River Rouge Complex à Dearborn (Michigan), la production a tourné dans une ancienne aciérie centenaire du centre de Los Angeles. La structure de l’entrepôt de 1400 mètres carrés a été équipée d’une chaîne de montage et d’un système de bande transporteuse pour devenir la vaste usine d’assemblage des Ford Falcon de 1963. Les scènes d’usine ont nécessité la présence de 20 véhicules d’époque à divers stades de fabrication.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Après Ron Howard qui nous avait fait revivre le duel James Hunt / Niki Lauda dans son « Rush », c’est une autre grande histoire de la course automobile que nous conte ici  James Mangold : le duel Ford / Ferrai de la course des 24h du Mans en 1966. Le réalisateur prend le temps de nous offrir un très beau film, avec l’aspect sportif et humain de cette aventure. Le film est tout à fait adapté aux novices, et apporte également les aspects techniques pour nourrir les initiés. Le tout est porté par un excellent duo.
​​LA NOTE : 8/10

L’HISTOIRE
L’histoire est riche, développé, assaisonnée de détails qui permettent de satisfaire un public assez large. Outre les scènes de courses parfaitement maitrisées, les relations humaines entre Miles et Shelby, et entre l’opérationnel et la direction sont particulièrement mis en avant pour que l’on puisse comprendre les tenants et les aboutissants. Car c’est toujours en haut que tout se décide.
​​LA NOTE : 8/10

LE JEU
Le duo Matt Damon / Christian Bale fonctionne très bien et porte ce film avec des caractères bien trempés, et des divergences mémorables. Mais on peut également compter sur les seconds rôles bien présents comme Henry Ford II et ses deux lieutenants qui même s’ils n’y connaissent rien, sont bien là pour décider. Ainsi Jon Bernthal, Tracy Letts et Josh Lucas parvienne t parfaitement bien à faire tourner en bourrique Damon et Bale.
​​LA NOTE : 8/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 2h32. Et il faut ça pour s’immerger parfaitement dans ce monde des courses automobiles et des constructeurs automobiles. James Mangold a raison de prendre le temps de nous expliquer les enjeux de l’époque, qu’ils soient sportifs, industriels ou financiers. Les personnages historiques ne limitent ainsi pas à Carroll Shelby et Ken Miles. On peut rencontre Henry Ford et Enzo Ferrai, rien que ça. Le film est très équilibré entre les scènes de courses, celles de préparation, les scènes familiales ou de décision. 
​​LA NOTE : 8/10
La musique est signée Marco Beltrami. Et la BO, très belle, légère comme une voiture de course lancée à 200km/h. Mais au final c’est bel et bien le moteur de ces bolides qui représente la plus belle mélodie de ce film, de cette aventure. Le bruit des moteurs, du public, de la ferveur, de la tôle froissée, des accidents. Même si la bande son passe un peu après le reste, elle est belle et bien là. 
​​LA NOTE : 7/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont ceux des bureaux de l’entreprise Ford, ceux du petit garage de Miles, ceux de la concession de Shelby. Mais le décor principal, ou plutôt les décors principaux sont le bitume, les stands et le cockpit de ces voitures de légende. C’est là que tout ce passe, loin des bureaux remplit de costards cravates qui n’y connaissent rien. Et le circuit du Mans offre un décor parfait pour nous faire vibrer.
​​LA NOTE : 8/10
Les effets spéciaux sont très bons. Ils nous plongent dans cet enfer des 24h. On reconstitue les paddocks de l’époque, avec tout le décor vintage. On y est. Les courses sont spectaculaires. On est vraiment assis à la gauche de ce bon vieux Ken Miles, véritables pur sang indomptable derrière son volant. 
​​LA NOTE : 8/10

La note de sevenart  7.9 / 10

IMDB   8.2 / 10
Rotten Tomatoes   9.2 / 10
AlloCiné   8.8 / 10
Metacritic   8.1 / 10
Vodkaster Télérama  8.9 / 10
Sens Critique   7.4 / 10
Avoir à Lire   8.0 / 10
Ecran Large   6.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  8.1 / 10

menu année

menu genre
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN