LE DISCOURS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020.
C'est après avoir lu Zaï Zaï Zaï Zaï, qu'il a adoré, que Laurent Tirard a pris contact avec Fabcaro pour lui faire part de son admiration. Les deux hommes ont fini par se rencontrer autour d'un café. Les droits de la BD burlesque étaient déja pris et Tirard ne se voyait de toute façon pas l'adapter. En revanche, il était persuadé qu'ils seraient amenés à travailler ensemble. Quand Le Discours est sorti, le réalisateur s'est jeté dessus et a immédiatement voulu l'adapter, malgré la réticence de Fabcaro : "je lui ai dit que c’était inadaptable ! Un texte aussi introspectif allait être ennuyeux à l’écran. Tout se passe dans la tête d’Adrien et, en plus, tout tourne autour d’un repas".
Pour les arrêts sur image, les acteurs s'immobilisaient sur le plateau : "ils l’ont fait en vrai. Nous avons tourné une journée entière et ils ont refait la prise dix-huit fois ! Chapeau" raconte Laurent Tirard. "Moi-même je n’étais pas sûr que ce soit possible. J’avoue tout de même que la technologie numérique a du bon : j’ai juste effacé quelques clignements d’oeil".
Pour les séquences à table où Benjamin Lavernhe se tourne pour parler face caméra en pleine conversation, le réalisateur ne voulait pas refaire ces prises en post-synchro, car ce procédé sonne toujours un peu faux selon lui : "nous avons fait des essais avec des perchmans autour de la table pour voir jusqu’à quel point les quatre acteurs pouvaient continuer leur conversation en baissant le ton pendant que Benjamin, lui, parlait à la caméra. Et c’est fou comme ils ont chopé le truc ! Ils étaient capables de détimbrer légèrement leur voix en un clin d’oeil". L'ingénieur du son n'a pratiquement pas eu besoin de faire de retouches en post-synchro grâce aux acteurs.
Il s'agissait d'un véritable défi pour Benjamin Lavernhe, aussi bien en termes de jeu que de logistique : "La caméra était un partenaire de jeu à intégrer. J’avais parfois envie de dire à la caméra : "Casse-toi, je veux jouer avec mes camarades" ! Une drôle de sensation. De plus, parler à la caméra accentue le trac car cela donne une conscience aiguë de ce que l’on est en train de jouer comme devant un miroir". |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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