LE CHANT DU LOUP
Nom Original   ​LE CHANT DU LOUP
Réalisateur   ANTONIN BAUDRY
Date de sortie  20/02/2019
Durée   1h55
Genre   DRAME
​Nationalité   FRANÇAISE

Films Réalisés  1 

François Civil
1ER MAÎTRE CHANTERAIDE

Omar Sy
CAP. D'ORCY

Mathieu Kassovitz
VICE AMIRAL D'ESCADRE

Reda Kateb
CAP. GRANDCHAMP

Paula Beer
DIANE

​​SYNOPSIS
Un jeune homme a le don rare de reconnaître chaque son qu’il entend. A bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui, l’Oreille d’Or. Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Il veut retrouver la confiance de ses camarades mais sa quête les entraîne dans une situation encore plus dramatique. Dans le monde de la dissuasion nucléaire et de la désinformation, ils se retrouvent tous pris au piège d’un engrenage incontrôlable.

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le film met en scène deux types de sous-marins. Le Titane, commandé par D'Orsy (Omar Sy), est un sous-marin nucléaire d'attaque. Il en existe 6 en France qui peuvent contenir jusqu'à 70 membres d'équipage. Ils sont à la fois des navires de combat et des instruments de puissance. Outre leur rôle premier dans la sûreté des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), les SNA sont aptes aux déploiements lointains et de longue durée. Quant aux SNLE, ils remplissent exclusivement la mission de dissuasion nucléaire. Dans Le Chant du loup, il s'agit de L'Effroyable, dirigé par Grandchamp (Reda Kateb). Il y en a 4 en France avec une capacité de 110 marins. Il peut transporter 16 missiles nucléaires. En cas d'ordre de frappe nucléaire, l'instruction arrive directement du Président de la République. Il n'existe pas de procédure d'annulation d'un ordre de tir
Le Chant du loup est le premier long-métrage mis en scène par Antonin Baudry, scénariste de Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier. Le metteur en scène est un ancien diplomate sous le gouvernement mené par Dominique De Villepin. Après cette première carrière politique, Baudry, passionné de cinéma, est allé voir le producteur Jérôme Seydoux pour lui proposer cette histoire : "Je lui ai raconté ce que je voulais faire. Je lui ai décrit les images, l’histoire, les personnages, les sons. Il m‘a écouté attentivement, sans rien dire. C’était un moment très fort. À la fin il a plissé les yeux, je le voyais réfléchir. Il m’a demandé d’écrire le scénario. C’était parti."
Dans le jargon des sous-mariniers, le chant du loup désigne le bruit d'un sonar qui plonge et repère la position de votre sous-marin. Quand l'oreille d'or détecte ce son, c'est le début de la fin.
Antonin Baudry aime les mondes inconnus, invisibles, le mystère. "Quand j’ai pu m’immerger dans un sous-marin pendant plusieurs jours, j’ai été saisi. On a l’impression d’être dans le ventre d’une baleine. Les machines sont semi-organiques. Les équipages se connaissent intimement. C’est un microcosme de la société dans lequel ce qui sépare les gens à la surface – la religion, la politique, les origines – n’existe pas. Seuls comptent la solidarité, le courage, le fait de pouvoir réagir ensemble. Et en même temps le monde des sous-marins nucléaires est un univers dur, qui met en jeu la dissuasion nucléaire, l’auto-annihilation de l’espèce. J’ai voulu essayer de comprendre ce paradoxe : ils s’entrainent à la guerre pour qu’elle n’ait pas lieu : c’est le principe de la dissuasion, qui structure la doctrine française de défense. Autour de cette idée, bien réelle, de l’ordre irréversible. C’est très particulier."

Oreille d'or est un surnom est donné aux personnels sous-mariniers spécialisés dans l'analyse acoustique. Experts en guerre acoustique, ils partent pour des missions de quelques jours à plusieurs mois, essentiellement sur les sous-marins nucléaires. Intégrés aux équipes de combat, ils remplissent en outre le rôle de conseiller du commandant en matière de classification et de discrétion acoustique.Leur rôle est crucial, car rappelons-le, un sous-marin ne dispose d'aucun hublot, il se dirige et identifie les menaces, comme les cibles, uniquement au son. Le nombre d'oreilles d'or est en service est secret défense et ne peut être divulgué.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Faire un film de guerre dramatique sur la dissuasion nucléaire à bord d’un sous-marin,  voilà qui est osé et peu courant. Et pourtant, bien que LE CHANT DU LOUP soit son premier film, Antonin Baudry, qui s’est illustré dans un tout autre domaine (quoi que), la politique, s’en sort très bien. Le film est haletant, intéressant. On apprend pas mal de chose et on suit ses équipages pris dans la tourmente d’une attaque. Difficile d’y voir clair quand on n’a que ses oreilles pour se guider et pour décider. 
​​LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
Le scénario est bon, et peut-être un poil court. Car s’il faut s’habituer à un jargon particulier, celui de la marine, une fois que c’est fait, on peut profiter pleinement de l’aspect stratégique de la situation. Même si on passe le plus clair de notre temps en mer, et surtout sous la mer, on apprécie les passages sur le plancher des vaches et les quelques scènes un peu plus légères, qui restent tout de même relativement rares. 
LA NOTE : 7/10 

LE JEU
Les acteurs sont bons mêmes si ils ne sont pas à leur meilleur niveau. Pourtant il y a du très beau monde : le trio : Omar Sy – Reda Kateb – Matthieu Kassovitz : c’est du lourd. Ajoutons à cela la figure montante du cinéma français : François Civil et quelques seconds rôles de choix comme  Paula Beer ou encore Jean-Yves Berteloot et Alexis Michalik et vous obtenez une belle distribution. Mais les plus attendu restent tout de même un peu sur la réserve. Dommage. 
LA NOTE : 6/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le seul regret de ce film est qu’il n’aille pas plus loin. Le scénario est un peu court, nous l’avons dit, et au final le rythme, rapide et bon, laisse une impression d’inachevé. Un scénario un peu plus long, des prestations d’acteurs un peu plus poussées, pour au final donné un film encore meilleur, et qui passerait de bon à très bon. Et il y avait vraiment moyen de franchir ce cap. 
LA NOTE : 7/10 

La musique est signée Tomandandy. La BO offre une mélodie qui sonne comme le chant d’une baleine, et outre les bruits divers et variés des bateaux, des frottements, des hélices, on bénéficie de belles mélodies qui s’inspirent parfaitement bien du milieu des sous-marins.   
​​​LA NOTE : 7/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Le décor principal est la salle de commandement du sous-marin, et bien sûr le grand bleu. L’immensité bleue marine, le monde du silence qui ne l’est visiblement pas tant que ça. Mais finalement là non plus on n’utilise pas la grandeur de la mer au maximum et on se contente de scènes sombres de sous marins numériques, et de quelques vues aériennes de la mer assez réussies. C’est un peu faible. 
LA NOTE : 7/10 

Les effets spéciaux sont bons. On reste sur le registre dramatique, donc peu d’effets, peu d’attaques, peu de dégâts, mais globalement ça fait le job. L’intelligence ici fut de ne pas aller trop loin, justement, dans le jeu des effets spéciaux car on serait sans doute vite arrivé aux limites.
​LA NOTE : 7/10

La note de sevenart  6.7 / 10

IMDB   7.1 / 10
Rotten Tomatoes   - / 10
AlloCiné   8.8 / 10
Metacritic   - / 10
Vodkaster Télérama  7.3 / 10
Sens Critique   7.5 / 10
Avoir à Lire   2.5 / 10
Ecran Large   8.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  6.9 / 10

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