​LA RAGE AU VENTRE
Nom Original   ​SOUTHPAW
Réalisateur   ANTOINE FUQUA
Date de sortie  22/07/2015
Durée   2h03
Genre   DRAME
​Nationalité   AMÉRICAINE

Films Réalisés  10  dont
TRAINING DAY (2001)
LES LARMES DU SOLEIL (2003)
LE ROI ARTHUR (2004)
SHOOTER, TIREUR D’ÉLITE (2007)
LA CHUTE DE LA MAISON BLANCHE (2013)
EQUALIZER (2014)

Jake Gyllenhaal
BILLY HOPE

Rachel McAdams
MAUREEN HOPE

Forest Whitaker
TITUS "TICK" WILL

Curtis "50 Cents" Jackson
 JORDAN MAINS

Naomie Harris
ANGELA RIVERA


​SYNOPSIS
Champion du monde de boxe, Billy Hope mène une existence fastueuse avec sa superbe femme et sa fille qu’il aime plus que tout. Lorsque sa femme est tuée, son monde s’écroule, jusqu’à perdre sa maison et sa fortune. Pire, la garde de sa fille lui est retirée, la justice estimant son comportement incompatible avec son rôle de père. Au plus bas, il trouve une aide précieuse en la personne de Tick Willis, un ancien boxeur avec lequel il reprend l’entrainement. 

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Pour acquérir un physique de boxeur, Jake Gyllenhaall s'est soumis à un entraînement intensif de six heures par jour pendant six mois. Le programme débutait par une course de 3 à 15 km, puis se poursuivait par un saut à la corde, des exercices avec gants et mitaines de boxe, des exercices au sac de frappe, des jeux de jambes, et d'autres exercices de conditionnement physique comme des sprints, des tractions, et des abdos fessiers. L'acteur a ainsi gagné sept kilos de masse musculaire pour atteindre le poids de 79 kilos. Ce n'est pas la première fois que Gyllenhaall transforme son corps de la sorte puisque dans Jarhead - la fin de l'innocence (2006) et Prince of Persia : les sables du temps (2010), il avait également pris beaucoup de muscles.
La Rage au ventre avait été préliminairement retenu pour faire partie de la sélection Cannoise de l'année 2015 mais en raison de la présence de Jake Gyllenhaal parmi le jury, le producteur Harvey Weinstein a préféré le retirer pour ne pas interférer avec sa participation.
Les films sur la boxe sont populaires à Hollywood, que ce soit Rocky, Ali ou plus récemment Fighter mais la dernière fois que quelqu'un à reçu un Oscar pour ce genre de rôle, c'était Robert De Niro avec Raging Bull. Côté femme, c'est Hilary Swank qui s'est distinguée grâce à Million Dollar Baby.
​Si le titre "Southpaw" a été francisé "La Rage au ventre", il signifie en réalité "gaucher".

Pour faire La Rage au ventre, Antoine Fuqua a laissé tomber le biopic sur Tupac Shakur All Eyez On Me, qui a alors été réalisé par Benny Boom avec Demetrius Shipp Jr. dans la peau du célèbre rappeur mort en 1996.
Avant de participer à ce film, Jake Gyllenhaal ne connaissait rien à la boxe... Il est devenu particulièrement fan de ce sport aujourd'hui.
Antoine Fuqua demande toujours à ce qu'un ring de boxe soit aménagé à proximité des plateaux où il tourne ses films, pour de pouvoir se défouler quand il en éprouve le besoin...

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Un nouveau film de boxe qui va aller rejoindre l’étagère composées des Rocky, Raging Bull, Match Retour ou encore Million Dollar Baby. Du bon, du très bon, voir du moins bon, mais alors pourquoi ajouter un volume qui semble rejouer une nouvelle fois la même partition, refaire une  nouvelle fois le même match. Mais lorsque l’ouvrage est bien fait, comme ici, on se passionne toujours pour ces moments de vies, ces destins, ces boxeurs qui mettent les tripes sur le ring et arrosent de leur sang. La prestation de Jake Gyllenhaal y est pour beaucoup dans un film bien maîtrisé par le très bon Antoine Fuqua.
LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
L’histoire est assez classique. On est parfois à deux doigts de plonger dans le cliché, le plongeon effectué par Rocky dés le 3ème opus. Il faut toute la qualité de Gyllenhaal pour l’éviter et l’instinct des scénaristes qui finalement, flirtent avec la ligne rouge sans la franchir. On reste accroché au destin de ce pauvre Billy Hope que l’on fait tomber d’un coup de poing de son piédestal et qui tente de subsister. 
LA NOTE : 7/10 

LE JEU
Jake Gyllenhaal est une nouvelle fois au plus haut. Méconnaissable avec 15kg de muscles en plus, il démontre une nouvelle facette  de son immense talent lui qui semble être capable de tout jouer. Précis, émouvant, violent, écorché, il survole ce film et lui transmet toute sa rage. Les seconds rôles, Forrest Whitaker, Naomie Harris, 50 Cents, et Rachel McAdams ne peuvent que suivre.
​​LA NOTE : 8/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film de 2h03 ne baisse jamais de rythme. Dense, percutant, sans être véritablement novateur il nous entraine dans la vie pleine de rebondissement de Billy Hope, star de la boxe déchue qui se débat en eaux troubles. On ne s’ennuie pas, même si on reste dans les sentiers battus, même si le film ne révolutionne pas vraiment les films du genre.
LA NOTE : 8/10 

La musique du film est signée James Horner. On reconnait la patte d’un des plus grands compositeurs, avec des musiques fines, subtiles, discrètes. Elles laissent souvent place aux cloches du ring, aux cris du public, aux coups de poings, et cris de rage. Néanmoins la BO fait passer toute l’émotion qui fait la beauté de ce film.
​LA NOTE : 7/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont assez sommaires : on sort des rings pour rejoindre la magnifique villa de la star. Et puis le ciel s’obscurcit et les ring deviennent moins clinquant, la salle d’entrainement est celle d’un quartier pauvre, et le logement est sensiblement plus petit. Les décors sont convenables, sans être exceptionnels.
LA NOTE : 7/10 

Les effets spéciaux sont bons. Ils accompagnent les matchs de boxes et prennent une belle place sur le ring. Ralentis, mouvements de champs, tout y passe pour que l’on puisse vivre en première loge et au mieux les matchs. 
​LA NOTE : 7/10

La note de sevenart  7.3 / 10

IMDB   7.4 / 10
Rotten Tomatoes   6.0 / 10
AlloCiné   8.6 / 10
Metacritic   5.7 / 10
Comme au Cinéma  5.0 / 10
Sens Critique   6.7 / 10
Avoir à Lire   5.0 / 10
Ecran Large   7.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  6.4 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN