VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le projet La Prière est né de trois rencontres décisives. En tout premier lieu, Aude Walker, une jeune écrivain, qui a mis Cédric Kahn sur la piste du sujet, ayant elle-même beaucoup enquêté en vue d’un livre sur des expériences religieuses tentées avec des toxicomanes. De Fanny Burdino et Samuel Doux, un duo de scénaristes, qui ont relevé le défi de l’écriture qui par certains aspects comportait pour le réalisateur beaucoup de défis et, enfin, de Sylvie Pialat, la productrice, qui a immédiatement adhéré au projet et à l’idée de le faire sans acteurs connus, dans l’esprit des premiers films de Kahn.
La Prière s’ouvre sur l’arrivée de Thomas (Anthony Bajon), dont le regard perdu accroche le spectateur dès les premiers plans. C’est devenu un regard vers le spectateur au montage. Au départ, c’était un champ-contre- champ classique et plus narratif. Il regardait le curé qui l’avait ramassé dans la rue après une overdose et convaincu de rejoindre la communauté. "Au final, on s’est dit que ce simple visage pris dans cette situation suffirait à nous accrocher à lui. J’aimais bien cette idée de commencer le film sur un simple visage, quelqu’un dont on ne saurait rien mais dont on peut ressentir toute la détresse, un loup solitaire, presque un personnage de western", confie Cédric Kahn.
Filmer la Foi ne va pas forcément de soi. Cédric Kahn a résolu cette question par le doute. "Rien n’est imposé au spectateur, il a toujours la possibilité de forger sa propre conviction, même dans la scène de miracle. Je tenais à ce que tout reste rationnel... Et que les images créent cette subjectivité, cette illusion. Les chants en chapelle, les marches dans la montagne, l’écho dans le brouillard : avec les moyens du cinéma, je pensais qu’on pouvait faire ressentir la présence, l’invisible", analyse le cinéaste.
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La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
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« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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