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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
La Nuit des morts-vivants, pour la résonance de sa critique sociale et raciale, fut avant tout considérée comme un film plus volontiers politique que d'épouvante. Le film fut suivi de deux suites, toujours réalisées par Romero : Zombie (1978) et Le Jour des morts-vivants (1985).
George A. Romero et ses amis d'université ont toujours eu le désir de réaliser un long-métrage. Malheureusement, les démarches auprès des financiers se sont révélées catastrophiques. C'est ainsi qu'ils décident de fonder ensemble leur propre société de production : Image Ten, en la finançant par leurs propres moyens. Chaque actionnaire s'engage à rapporter 600 dollars à la société. Le capital obtenu sera alors quintuplé en étant vendu cher à des tiers. Si George A. Romero est aujourd'hui passé maître du cinéma d'horreur, il n'était pas spécialement amateur du genre lorsqu'il a commencé à tourner La Nuit des Morts-Vivants. Si le réalisateur et ses amis ont décidé de se tourner vers le genre pour leur premier long-métrage, c'est avant tout pour espérer rentabiliser les capitaux investis. En effet, à une époque où la télévision avait fait chuter les taux de fréquentation des salles de cinéma, il fallait surtout s'assurer que le film allait être lucratif tout en restant une oeuvre de qualité.
Lorsque George A. Romero écrit le scénario de La Nuit des morts-vivants, le réalisateur dit s'être inspiré de Je suis une légende, le célèbre roman de Richard Matheson. Le livre raconte l'histoire de l'unique survivant sur Terre d'une terrible pandémie transformant les humains en vampires.
Le film d'horreur à petit budget est un genre de produit typiquement américain qui n'obtient que très rarement une grande audience. La Nuit des morts-vivants est une exception : la pauvreté relative de son budget contribua à renforcer la force percutante de son sujet et le réalisme de la photographie. En effet, l'action se déroule dans un décor unique, le son est pris sur le vif, le cadrage serré, la caméra portée à l'épaule.
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La Critique de SevenArt
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« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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