LE LABYRINTHE
Nom Original   ​MAZE RUNNER
Réalisateur   WES BALL
Date de sortie  15/10/2014
Durée   1h54
Genre   SCIENCE-FICTION
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés 1

Dylan O’Brien
THOMAS

Aml Ameen 
ALBY

Kaya Scodelario 
TERESA

Will Poulter
GALLY

Ki Hong Lee
MINHO


SYNOPSIS
Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper.

​​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE ?
C'est dans la Louisiane américaine que les équipes du film ont posé leurs caméras pour le tournage. Quant aux scènes où les protagonistes se trouvent dans les bois, elles ont été tournées dans une ferme de St. Francisville à côté de Bâton-Rouge. Les enregistrements ont duré trois mois, entre mai et juillet de l'année 2013.
Le chef décorateur Marc Fisichella a dû, pour des raisons logistiques, faire appel à sa créativité pour construire le labyrinthe. La taille du décor étant trop importante, Fisichella optimisa l'espace du tournage en imaginant un système modulable avec plusieurs couloirs et intersections du dédale qui furent maquillés par la fausse végétation selon les besoins de l'histoire.
Les murs immenses du labyrinthe font en réalité 4,80 mètres de haut, ni plus ni moins en raison des dimensions du studio où se trouvait le décor et pour laisser la place aux éclairages. C'est donc en postproduction que tout s'est joué avec l'équipe des effets visuels qui prolongea le mur de 30 mètres !

Le Labyrinthe est adapté d'un roman de science-fiction écrit par James Dashner publié en 2009. Tout comme les célèbres Hunger Games et Divergente, le livre s'inscrit dans le genre dystopique, un registre très prisé par Hollywood, qui dépeint un univers fictif où toute chance de bonheur semble utopique, avec le plus souvent de jeunes personnages en guise de héros. Le Labyrinthe étant le premier volet d'un cycle littéraire intitulé L'Epreuve, il est fort probable que les épisodes suivants (La Terre Brûlée, Le Remède Mortel) soient également adaptés au cinéma.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Bienvenue au bloc ! On se croirait dans « Cube » mais en plein air cette fois-ci. Des inconnus sont piégés entre 4 murs (et une porte…) sans raison apparente. Seuls les coureurs s’aventurent par delà cette porte qui mène au labyrinthe. Ils essaient de découvrir une sortie dans ces maléfiques dédales qui recèlent de toutes sortes de créatures. Mais finalement la question qui se pose n’est pas pourquoi sont-ils ici,  mais, s’ils arrivent à sortir, que vont-ils trouver dehors ? Labyrinthe est un très bon exemple de dystopie            avec ses rebondissements et une certaine fraicheur dans l’interprétation. Pour un premier long métrage, Wes Ball parvient à se sortir des méandres de la réalisation. Une ou plusieurs suites sont certainement à prévoir…
LA NOTE : 8/10

L’HISTOIRE
L’histoire est assez originale et légèrement inspirée du film « Cube » (1997) dans lequel des inconnus se retrouvaient piégés dans un cube et tentait d’en sortir. Il s’agit donc d’une version extérieure du « Cube » de Vincenzo Natali. On découvre donc que ce bloc, comme l’appelle les réfugiés, est régie par des règles et que progressivement cette petite communauté s’est organisée et hiérarchisée, alors que tous les mois, un nouvel arrivant fait son apparition par le monte charge central. Entre la recherche de réponses quant à l’origine de cette infrastructure et les tentatives d’évasions infructueuses, on découvre comment des personnes qui ne se connaissent pas arrivent à s’organiser.
LA NOTE : 7/10 

LE JEU
Le jeu d’acteur est bon. Aucune star, on ne prend que des jeunes dont certains ont fait leur preuve dans des séries à succès (Games of Throne entre autres). Cela donne de la fraîcheur au film, on ressent une certaine égalité entre les personnages et donc dans leur traitement. Il est d’ailleurs probable que les épisodes suivants (mais si il y en aura d’autres…) perdent à ce niveau là. Comme souvent après la surprise créée par la nouveauté et le succès de ce genre d’ovnis, les suites déçoivent et le risque d’embourgeoisement des acteurs guette.
LA NOTE : 7/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le rythme du film est très bon car on ne s’ennuie pas une seconde et tout est parfaitement expliqué. Bon ce n’est pas vraiment compliqué non plus et c’est d’ailleurs cela qui est très appréciable. On ne se prend pas la tête avec des détails, on fait dans la simplicité et ça passe comme une lettre à la poste. Les personnages sont détaillés juste comme il faut,  on en sait assez pour prendre plaisir à regarder évoluer ces petits rats de laboratoire. Il se passe toujours quelque chose. L’histoire avance au gré des rebondissements parfaitement orchestrés et rythmés. 
LA NOTE : 8/10 
Les musiques signées John Paesano accompagnent bien les moments de suspense qui maintiennent les personnages sans cesse sur le qui-vive.
LA NOTE : 8/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
L’histoire se déroule au milieu d’une sorte de clairière, dans un monde où se retrouve des inconnus qui ne savent absolument pas où ils sont, ce qu’ils font là et qui sont les autres personnes présentes. Néanmoins on est totalement immergé dans ce bloc, à la lisière d’un labyrinthe qui semble aussi inquiétant que dangereux. 
LA NOTE : 8/10 
Très bons également. Aucune lacune.
​LA NOTE : 8/10

La note de sevenart  7.5 / 10

IMDB   7.4 / 10
Rotten Tomatoes   5.9 / 10
AlloCiné   8.0 / 10
Metacritic   5.6 / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   5.5 / 10
Avoir à Lire   5.0 / 10
Ecran Large   - / 10
​
​La moyenne sans 7  6.4 / 10

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«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN