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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Cette adaptation de "La Douleur" de Marguerite Duras vient à l'origine d’Elsa Zylberstein et de David Gauquié qui ont proposé à Emmanuel Finkiel d'en écrire le scénario. Ce dernier avait par ailleurs été bouleversé par la lecture de ce roman quand il avait 19 ans. Le metteur en scène explique :
"Cette femme qui attend le retour de son mari des camps de concentration et, alors que tout le monde revient, lui ne revient pas... Ce personnage faisait écho à la figure même de mon père, qui était quelqu’un qui attendait toujours, me semble-t-il. Même après qu’il ait eu la certitude que la vie de ses parents et de son frère s’était terminée à Auschwitz. Pour ces gens qui n’avaient pas de dépouille, l’absence était toujours présente. Et ce n’était pas une idée intellectuelle, c’était très concret. La présence de l’absence... De mon point de vue, c’était ce que racontait La Douleur : être face à cette présence. Replié sur soi- même, un voyage intérieur."
Emmanuel Finkiel ne voulait pas montrer à quoi ressemblait la rue Saint Benoît en 1944, avec au milieu un personnage, vu de l’extérieur. Le metteur en scène a davantage cherché à la représenter filtrée par le point de vue de Marguerite (ses soucis, ce qu’elle en connaît et y projette, ce qu’elle entend).
"L’utilisation de la longue focale m’a permis de ne pas être dans la reconstitution classique et aussi de rendre Paris autant que possible tel qu’il était à l’époque, c’est-à-dire anthracite, presque noir. On a utilisé plein de micro astuces, de la captation avec ces longues focales à l’utilisation du numérique, en passant par le travail sur les décors pour y parvenir. Ça a été un chantier terrible mais j’ai tenu bon, aussi parce que c’était le Paris de mon enfance – le Paris ravalé est assez récent", précise-t-il.
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La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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