SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
La Belle Epoque de Nicolas Bedos est présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2019
L'idée de La Belle époque est venue d’une situation qui a paru à la fois pathétique et comique pour Nicolas Bedos : un type vieillissant est chez lui, il se dispute avec sa femme qui lui reproche sa misanthropie, son côté dépassé par l’époque, la technologie, Macron, ses enfants, bref, le type sort de la cuisine, traverse un couloir et rentre dans une petite pièce où tout le ramène dans les années 70, de la déco aux magazines disposés devant lui. Une sorte de bulle de protection régressive qu’il s’est lui-même fabriqué. "Je le voyais allumer une gauloise, mater une speakerine dans un téléviseur en bois et pousser un soupir de soulagement. Voilà : un homme qui se noie dans le présent et qui fuit dans une époque dont les codes le rassureraient, le protégeraient. Je voulais filmer ce vertige que l’on ressent parfois autour de soi, cette défaite psychologique, et cette solution à la fois grotesque et assez bouleversante. Je me suis dit que cette image contenait quelques promesses de cinéma."
Nicolas Bedos avait demandé à ce qu’on installe un piano dans le café du film, comme un élément de décor, et il jouait souvent dessus pendant le déjeuner, l’installation technique, les pauses. C’est là que sont nés deux thèmes qu’on retrouve dans le film.
Nicolas Bedos a construit l'atmosphère visuelle de La Belle époque avec le chef-opérateur Nicolas Bolduc, déjà présent sur Monsieur et Madame Adelman. Il a très vite été assez pertinent que les scènes qui se situent dans le présent seraient tournées à l’épaule, afin de traduire l’anxiété de Victor face au progrès, et que toute la partie studio serait constituée de mouvements amples, doux, car le personnage retrouve ses repères.
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La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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