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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
L'Outsider, en plus d'être tiré de l'histoire vraie de Jérôme Kerviel, trader condamné pour fait perdre des milliards d'Euros à la Société Générale, est une adaptation du livre écrit par Kerviel lui-même, L'Engrenage : mémoires d'un trader, publié en 2010. Le titre de travail du film était auparavant L'esprit d'équipe.
Selon Le Point, qui a réussi à se procurer le contrat de Jérôme Kerviel pour L'Outsider, l'ancien trader a perçu 40.000 euros de la société de production Galatée Films pour céder les droits de son livre L'Engrenage : mémoires d'un trader. Toujours selon le journal, "il touchera aussi 0,15 % sur chaque ticket d'entrée et a obtenu que les producteurs lui reversent jusqu'à 2 % des recettes nettes dès qu'ils seront rentrés dans leurs frais. L'ex-trader a également posé ses conditions : en annexe du contrat figurent six sujets « qui ne devront pas être abordés, sauf accord écrit ». Par exemple, la prise de drogue, son ex-copine ou « les relations sexuelles dans lesquelles M. Jérôme Kerviel serait impliqué »..."
Si L'Outsider peut être comparé au Loup de Wall Street pour son tableau du monde de la finance fait d'excès en tous genres, les traders du film de Martin Scorsese sont différents des traders français, notamment en ce qui concerne Kerviel : "En France, et surtout avec un personnage comme Jérôme Kerviel, on est sans doute pas plus vertueux [que dans Le Loup de Wall Street] mais beaucoup moins dans le bling-bling. Quand j’ai demandé à Kerviel s’il prenait de la coke ? « Moi, non ». S’il sortait en boîte ? « Seulement le jeudi soir ! » ; les belles fringues ? « Pas plus que ça » ; l’appartement ? « Je louais un petit deux pièces à Neuilly », les belles bagnoles ? « Je n’ai pas de voiture, je prenais le métro ! »", relate Christophe Barratier.
François-Xavier Demaison, qui incarne Keller, le mentor de Kerviel, dans L'outsider, a déjà exercé le métier de trader entre 1998 et 2001 avant de se reconvertir pour devenir humoriste puis comédien : "Il y a longtemps que nous avions envie de travailler ensemble et bien que je ne lui proposais pas un « premier rôle », il a vu que le personnage de Keller tiendrait une place de premier choix. Sachant qu’il l’incarnerait, j’ai cherché mille façons de l’enrichir", déclare Christophe Barratier. |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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