SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Wes Anderson s'est déjà frotté à la stop motion avec Fantastic Mr. Fox. S'il a décidé d'avoir à nouveau recours à cette technique, c'est parce qu'elle lui a permis de représenter à la fois les chiens indigents, mais pourtant pas dépourvus de riches émotions, et une île japonaise peuplée d'êtres mis au ban de la société.
Pour le producteur Jeremy Dawson, c'était infaisable en prise de vues réelle : "C’est un film sur des chiens qui parlent, et pourtant ça n’est pas un dessin animé, c’est un film. Je trouve qu’on a repoussé les limites de ce dispositif."
Pour l'occasion, Wes Anderson a fait appel au chef opérateur Tristan Oliver, un spécialiste de la stop motion qui a notamment travaillé sur de grands films des studios Claymation, comme les courts-métrages de Wallace et Gromit, ou des films comme Chicken Run et L’Étrange pouvoir de Norman. Les deux hommes avaient déjà collaboré sur Fantastic Mr. Fox.
Plusieurs séquences présentant des images télévisuelles rythment le film. Elles sont animées en 2-D et dessinées à la main par un département de 12 personnes dirigé par Gwenn Germain, animateur français de 25 ans.
Fortement imprégné par le cinéma japonais, Wes Anderson a décidé avec L'Île aux chiens de rendre hommage à toute une série de réalisateurs japonais, et à la culture nippone en général.
Outre le cinéma japonais, Wes Anderson a également tiré son inspiration de deux maîtres de l’estampe de l’époque d’Edo au XIXe siècle, Hiroshige et Hokusai. Tous deux appartiennent au mouvement ukyio-e (qui signifie littéralement "image du monde flottant") qui s’attache à saisir de brefs moments de plaisir en prenant pour thèmes les paysages naturels, les voyages lointains, la faune et la flore, les geishas et les acteurs de kabuki. Afin de préparer le film, Wes Anderson a réuni une vaste collection d’estampes et les dessinateurs ont exploré les immenses collections du Victoria and Albert Museum de Londres.
La fourrure des chiens a été le fruit d’un processus extrêmement méticuleux. Les poils sont en fait des chutes de laine alpaga et mérinos, utilisées pour la fabrication des ours en peluche et réemployées pour le film. Cette matière est particulièrement complexe à maîtriser, surtout en stop motion, car le moindre mouvement du tissu, comme par exemple une main qui toucherait très légèrement la marionnette, peut créer un effet de flou. Cependant, cela a permis de souligner l’aspect miteux et sale des chiens. |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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