SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Agrégé d'économie, Mohamed Hamidi a eu l'idée du film en 2008, lorsqu'il est allé rendre visite à l'un de ses amis travaillant en zone franche à Bondy. Sur place, le metteur en scène avait remarqué dans le hall de l’immeuble une bonne dizaine de boîtes aux lettres d’entreprises dont seules deux d’entre elles étaient vraiment installées dans le bâtiment. Il se rappelle :
"Les autres avaient fictivement pris cette adresse pour percevoir des aides promises par l’État, à savoir l’abattement sur les charges sociales ou, encore, l’exonération d’impôts sur le chiffre d’affaires pendant les premières années d’exploitation. À cette époque, avec les zones franches, on était dans une sorte de paradis fiscal. Pour répondre à votre question, effectivement la zone franche est un sujet qui m’interpelle sur le plan économique. Ce qui est paradoxal, voire comique, c’est le décalage entre l’intention de ces mesures qui tentent de redynamiser les quartiers et leur application qui renforce les inégalités qu’elles essaient de combattre. Je me suis toujours méfié du côté théorique et bien pensant de la discrimination positive : certes, c’est une mesure de rattrapage mais elle ne fait que traiter l’inégalité sans réellement s’attaquer à ses causes. Ces sujets sont sérieux et complexes mais dans le film je les évoque en mode comédie, c’est toujours plus efficace et moins moralisateur."
Mohamed Hamidi a posé ses caméras à la Courneuve car il cherchait un endroit proche de Paris dans le réel comme dans le film. Pour la partie zone franche, le cinéaste et son équipe étaient à Aubervilliers et, pour la partie cité, à la Cité des 4000. "La plupart des figurants ou des petits rôles viennent d’ailleurs de ces trois endroits. Dernièrement, on a organisé une projection test du film avec deux cent personnes dont une grande partie venait de banlieue et l’autre de Paris intramuros. Ce qui m’a fait plaisir c’est que toute la salle riait ensemble des mêmes vannes et des mêmes situations", se souvient Hamidi.
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La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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