INEXORABLE
Nom Original   ​INEXORABLE
Réalisateur   FABRICE DU WELZ
Date de sortie  06/04/2022
Durée   1h38
Genre   THRILLER
Nationalité   BELGE

Films Réalisés   7

Benoît Poelvoorde
MARCEL BELLMER

Mélanie Doutey
JEANNE DRAHI BELLMER

Alba Gaïa Bellugi
GLORIA

Anaël Snoek
PAOLA

Janaïna Halloy Fokan
LUCIE DRAHI BELLMER

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​SYNOPSIS
À la mort de son père, éditeur célèbre, Jeanne Drahi emménage dans la demeure familiale en compagnie de son mari, Marcel Bellmer, écrivain à succès, et de leur fille. Mais une étrange jeune fille, Gloria, va s’immiscer dans la vie de la famille et bouleverser l’ordre des choses...

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Inexorable a été conçu par Fabrice Du Welz comme un home invasion dans la lignée des thrillers sexuels des années 90 : Basic Instinct, JF partagerait appartement, La Main sur le berceau… « ces films pleins de tensions sexuelles que j’adorais. Je voulais que l’on soit happé, que le spectateur plonge dans ce vortex, qu’il se noie dans les mensonges de Benoît Poelvoorde. » Visuellement, le réalisateur voulait réinterpréter le giallo (polar horrifique italien des années 70) et le film gothique, « même si le film reste très réaliste ».

À l’instar de ses précédents films, le réalisateur a choisi de tourner en pellicule, plus précisément en Super 16.
Les génériques de début et de fin ont été réalisés par le graphiste franco-japonais Tom Kan. On lui doit notamment le générique mémorable d’Enter the Void de Gaspar Noé et la conception graphique des logos de titres de films comme Good Time, Matrix Reloaded et Lux Æterna. Il a également travaillé sur des concept boards pour Speed Racer et Cloud Atlas. Fabrice Du Welz le compare à Saul Bass.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
« Inexorable » est un thriller intimiste qui nous propose d’emprunter cette allée bordée d’arbres et au jardin entretenu qui encercle un château en cours de réhabilitation, censé couvrir la famille Bellmer de bonheur, mais qui va les détruire. Un grain de sable qui va inexorablement les attirer par le fond. Le scénario est assez bon, tout comme les acteurs. Le film est un peu simple, dommage, car il y avait là de quoi faire un vrai bon thriller plus profond et plus poussé. 
​​​​LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
Fabrice Du Weltz jette ici les bases de ce qui va faire exploser une famille. Il mine soigneusement la belle et vaste demeure du couple pour ne rien laisser au hasard et être sûr qu’ils n’en réchappent pas. Et il allume la mèche, pour qu’inexorablement la vie de cette famille (qui est déjà finalement un peu au bord du gouffre) plonge loin de ce bonheur affiché. C’est bien pensé mais un peu trop prévisible. Heureusement la fin surprend un peu.
​​​​LA NOTE : 6/10

LE JEU
Les acteurs sont bons, mais comme pour l’histoire, ils font le job sans se mettre en danger. C’est parfois juste, c’est parfois forcé. Que ce soit Poelvoorde, mais surtout Doutey, ça peut sonner faux, d’autant que les personnages ne sont pas évidents. On alterne entre la joie du bonheur familiale, la prestance et la réussite affichée d’emménager dans une telle propriété, mais aussi les doutes, la colère, l’inquiétude, le remord, la crainte… tout l’éventail d’un thriller psychologique. Finalement c’est Alba Gaïa Bellugi qui sort du lot et s’offre un premier grand rôle pour booster sa jeune carrière.
​​​​LA NOTE : 6/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h38. C’est court mais ça colle avec l’esprit un peu frileux du film. Sans aller plus loin, on ne peut faire plus long. Certains passages commencent à sentir la lassitude et il était parfois temps que les personnages sortent du domaine prenre l’air au village pour redonner de l’allant au film qui a tendance à en perdre.
​​​​LA NOTE : 6/10
La musique est signée Vincent Cahay. Pas mal de classique en additionnel pour appuyer la dramaturgie d’une situation qui semble inexorablement s’enfoncer. Vivaldi et son « Concerti per flauto », le célèbre et puissant « Nisi Dominus, RV 608 » du violoniste vénitien. Cahay apporte l’atmosphère glauque, sombre, et le suspense avec des mélodies lentes et lourdes.
​​​​LA NOTE : 6/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Le décor principal est le château de Roumont en Belgique. Magnifique domaine idéal pour le film, presque trop grand d’ailleurs pour un thriller intimiste, presque en huis clos. On a la sensation que les 5 personnages qui s’y trouvent pourraient ne jamais se croiser tant les 5 niveaux offrent un nombre incalculable de pièces. Le film manque tout de même de quelques autres décors pour donner du poids au scénario. 
​​​LA NOTE : 6/10
Pas d'effets spéciaux.
LA NOTE : N/A

La note de sevenart  6.0 / 10

IMDB   6.2 / 10
Rotten Tomatoes   - / 10
AlloCiné   5.8 / 10
Metacritic   - / 10
Vodkaster Télérama  5.2 / 10
Sens Critique   6.5 / 10
Avoir à Lire   6.0 / 10
Ecran Large   8.0 / 10
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​La moyenne sans 7  6.3 / 10

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Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN