IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
La bande originale d' Il était une fois en Amérique est l'oeuvre d' Ennio Morricone, complice habituel de Sergio Leone, pour qui il a écrit cette partition mélancolique plus d'une dizaine d'années avant le début du tournage et qui, au terme d'une longue maturation, est devenu l'un des plus grands classiques de la musique de film.
Le tournage dura plus d'un an avec de nombreuses prises de vue en extérieur à New York, Toronto, Rome et Venise. Le budget de production explosa, dépassant les prévisions de trois millions de dollars. Le film fut finalement achevé en juin 1984.
Sergio Leone avait passé un contrat avec les studios Warner s'engageant à livrer un film de 2h45. Constatant que le résultat final durait 4h25, la major demanda au producteur Arnon Milchan de procéder à de nombreuses coupes pour respecter ce qui avait été décidé au départ. Les Américains euront donc droit à une version tronquée, beaucoup moins intéressante que la version intégrale dont ont bénéficié les Européens.
Il était une fois en Amérique, qui nécessita finalement un investissement de 30 à 40 millions de dollars, se solda par un véritable échec commercial aux Etats-Unis. Le film n'y fit que 2,5 millions de dollars de recettes.
Il était une fois en Amérique, dans sa manière de dépeindre la communauté juive de New York, n'échappa pas aux critiques du peuple israélite. Le gouvernement d'Israël parla même d'une "terrible humiliation". Le film se heurta également aux protestations de nombreux mouvements féministes qui voyaient d'un mauvais oeil les violences commises sur les femmes.
Sergio Leone refusa de diriger Le Parrain pour se consacrer entièrement à l'écriture du scénario de Il était une fois en Amérique. La préparation de ce projet allait lui prendre douze ans.
Sergio Leone signe ici le troisième volet d'une saga portant sur plusieurs périodes clés de l'histoire américaine. Le premier opus, Il était une fois dans l'Ouest, se situait à l'époque de la conquête de l'Ouest. L'action du deuxième épisode, Il était une fois la révolution, se déroulait en pleine révolution mexicaine, tandis que Il était une fois en Amérique clôture cette trilogie en revenant sur la Prohibition et l'avènement du gangstérisme.
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