HUNGER GAMES : LA RÉVOLTE PART 1
Nom Original   ​HUNGER GAMES : MOCKING JAY PART 1
Réalisateur   FRANCIS LAWRENCE
Date de sortie  19/11/2014
Durée   2h03
Genre   AVENTURES
​Nationalité   AMÉRICAINE

Films Réalisés 6 
dont
CONSTANTINE (2005)
JE SUIS UNE LÉGENDE (2007)
DE L'EAU POUR LES ÉLÉPHANTS (2011), 
HUNGER GAMES : L'EMBRASEMENT (2012)

Jennifer Lawrence
KATNISS EVERDEEN

Josh Hutcherson
PEETA MELLARK

Liam Hemsworth
GALE HAWTHORNE

Woody Harrelson
HAYMITCH ABERNATHY

Donald Sutherland
CORIOLANUS SNOW


​SYNOPSIS
Après avoir été sauvée de l'arène par les rebelles du District 13, Katniss passe un accord avec eux : elle se dévoue pour endosser le rôle de Geai Moqueur, le symbole de la rébellion. En échange, elle exige que le chef du District 13, la Présidente Alma Coin, accorde l'immunité à tous les vainqueurs des précédents Hunger Games, y compris Peeta. Katniss reçoit également le droit de tuer le Président Snow, le chef du Capitole et de Panem.

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le 2 février 2014, Philip Seymour Hoffman mourrait tragiquement à New-York. Après le choc de la mort prématurée de Plutarch Heavensbee dans la saga, les fans se sont inquiétés de l’avenir du personnage. La production du film a donc expliqué qu’il ne restait qu’une semaine de tournage à l’acteur pour les deux parties du Tome 3 de Hunger Games. Par conséquent, les scènes incomplètes ont été réécrites, utilisant des angles de caméras et des effets digitaux et spéciaux pour mettre en valeur au maximum le travail de Hoffman sans altérer sa mémoire.
Si, en France, les deux derniers opus Hunger Games s’appellent La révolte, la version originale sous-titre Mockingjay: Le Geai moqueur. Cet animal a en effet une grande symbolique dans la saga. Katniss (Jennifer Lawrence) porte, dès le premier film, une broche représentant un geai moqueur. Par la suite le Mockingjay devient l’emblème de la révolte et le surnom de l’héroïne.
Les deux derniers volets de Hunger Games – La révolte ont un aspect bien plus politique que les précédents films. L’acteur Josh Hutcherson explique d’ailleurs que c’est en partie ce qui fait le succès de la franchise. En effet, comme pour les très célèbres sagas Le Seigneur des Anneaux et Harry Potter, Hunger Games met en scène une personne (normale) qui se lève pour faire la différence. Alors que Katniss subissait durant les deux premiers épisodes de la saga, ce troisième film marque le début de la révolte.
Le 22 mai 2014, la Thaïlande fait face à son 19ème coup d’état depuis 1932. La junte militaire a ainsi pris le pouvoir après avoir instauré la loi martiale et la censure. Les protestations se font rapidement entendre. On voit alors apparaitre à la télévision des habitants silencieux faire un signe très connu chez les fans d’Hunger Games : le bras levé avec le pouce et l’auriculaire se touchant. Ce salut, symbole utilisé par la rébellion menée par Katniss, a été interdit par les militaires thaïlandais.
Pas de cross-over entre la désormais mythique série et la franchise Hunger Games, mais la présence dans les deux derniers volets de la saga Hunger Games - La révolte de Natalie Dormer, alias Margaery Tyrell dans Game of Thrones. La jeune actrice, qui interprète Cressida, joue un rôle essentiel dans la rébellion contre le Capitole, aux côtés de Katniss (Jennifer Lawrence).
Jusqu'ici, les deux premiers volets de la franchise Hunger Games n'avaient pas dévoilé le coeur du district 13, l'endroit le plus secret de Panem. Dans ce nouvel opus, nous découvrons ce qui se déroule dans les souterrains de ce district qui cherche à contrecarrer les plans du Capitol.
Jeanne d'Arc a été le point de départ pour imaginer le costume du Geai Moqueur porté par Katniss. Kurt Swanson précise qu'il fallait que son personnage ressemble davantage à une femme soldat, plutôt qu'à un super-héros. C'est pourquoi le plastron de Jennifer Lawrence ressemble à celui porté par les soldats, mais est doté d'un caractère un peu plus original.

​Ce troisième volet des aventures de Katniss accueille de nouveaux arrivants au casting tels que Julianne Moore et Mahershala Ali, plus connu pour avoir joué dans L'Etrange histoire de Benjamin Button, The Place Beyond the Pines et dans la série à succès House of cards.
Le chef décorateur Philip Messina s'est inspiré de l'aspect sombre et austère des bunkers et des centrales nucléaires des années 60 et 70, pour créer le décor du District 13. Il fallait que la nouvelle technologie cohabite avec d'anciennes machines, de façon à mettre en évidence le fait que ce district fonctionne de manière indépendante du Capitol.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Ce 3ème volet laisse une impression un peu mitigée au regard des 2 précédents. Est-ce celui de trop ? Peut-être, même si l’on est ravi de revoir nos protagonistes des Hunger Games. Mais cette fois ci Katniss est portée haute en étendard par les rebelles qui vont tenter de renverser le Capitol. Le tout à coup de publicités télévisuelles et de spots de propagandes. Katniss serait-elle manipulée ou abusée par les rebelles et leurs équipes de télé ? Le spectateur le serait-il avec un énième épisode d’une série qui à mesure qu’elle s’allonge tend à s’essouffler ?
LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
Finis les jeux. Place à la vraie vie. Après la destruction par Katniss de la structure qui servait d’arène aux jeux, un vent de rébellion a alors soufflé dans les districts et le Capitol a riposté. Et voilà comment Panem a sombré dans la guerre civile sanglante qui va mener Katniss et Pita à s’opposer en porte drapeau de chacun des 2 camps. Une belle suite aux 2 premiers volets, mais il est néanmoins triste de déplorer quelques incohérences dans le scénario qui plombe un peu le vent de révolte. Peut-être quelques raccourcis ? Comme le fait que tout soit détruit dans le district 12 sauf une maison restée intacte. Et on ne parle pas des mêmes bombardiers qui sont détruits en plein vol par une simple flèche. Un peu léger. Dommage. C’est un peu ce qui donne le sentiment mitigé de ce film.
LA NOTE : 6/10 

LE JEU
Clairement, les acteurs sont beaucoup moins mis en danger et on se contente de surfer sur les 2 volets précédents pour dérouler un jeu un peu aseptisé. Jennifer Lawrence n’est plus seule à porter le film et une petite troupe composée de Woody Harrelson, Philip Seymour Hoffman, Julianne Moore, Donald Sutherland, Jeffrey Wright et Stanley Tucci, l’aide, sans oublier les petits jeunes (Josh Hutcherson, Liam Hemsworth…) Il ne faudrait d’ailleurs pas que ça devienne un film choral qui aura le don de plonger définitivement le film dans l’ennui le plus total. Pour le dernier volet, les scénaristes vont toutefois devoir faire avec la disparition prématurée de Philip Seymour Hoffman. Que faire de son personnage, si important dans cet épisode ?
​LA NOTE : 7/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le rythme du film est légèrement lent. L’histoire ne va pas trop vite car on a une suite à cette révolte, donc on y va mollo. Il faut garder de quoi dire au prochain épisode. Fini la tension des jeux, fini la quête de survie des candidats qui entourait le film d’un rythme haletant et d’une tension parfaitement maîtrisée. Ici, par moments, on a clairement l’impression que les scénaristes brodent un peu avec le sentiment que l’on nous prend un peu pour des pigeons.
LA NOTE : 6/10 
Les musiques sont plaisantes. On retrouve notamment Lorde pour l’interprétation d’un titre far de la BO de ce film.  L’une des chansons les plus marquantes est sans nul doute « The Hanging Tree » (L’arbre du Pendu) interprété par Jennifer Lawrence et qui apporte une grande émotion dans l’interprétation et dans l’histoire. Sinon, dans l’ensemble les musiques composées par James Newton Howard sont très efficaces pour faire passer les sentiments de peur, de violence et d’espoir qui règnent dans ce district 13.
LA NOTE : 7/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Entre post apocalyptique suite aux bombardements du Capitol pour éteindre la révolte et un blockhaus géant qui sert de  refuge aux survivants qui préparent la riposte, on navigue parmi les gravats, les débris. Globalement plus glauque que les précédents  qui nous permettaient d’admirer un minimum de nature, on passe ici du temps enfermé entre ces sombres murs, à préparer la contre-attaque et la chute du Capitol. On est en guerre, et on a droit au décors qui vont avec !!
LA NOTE : 8/10 
Les effets spéciaux sont moins nombreux mais toujours à la hauteur du projet. Ils accompagnent très bien l’ambiance qui règne dans les districts au moment où la révolte bas son plein. On voit surtout des zones dévastées par les bombardements et des décors plus ou moins futuristes. La nature plus politique du scénario implique moins de recours aux effets spéciaux. Ce sont les dialogues, les positions et les stratégies de communication des deux camps qui représentent les armes les plus dangereuses. 
​LA NOTE : 7/10 

La note de sevenart  6.9 / 10

IMDB   6.9 / 10
Rotten Tomatoes   6.3 / 10
AlloCiné   6.8 / 10
Metacritic   6.4 / 10
Comme au Cinéma  5.0 / 10
Sens Critique   5.3 / 10
Avoir à Lire   2.5 / 10
Ecran Large   5.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  6.3 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN