​GODZILLA
Nom Original   ​GODZILLA
Réalisateur   GARETH EDWARDS
Date de sortie  16/05/2014
Durée   2h03
Genre   SCIENCE-FICTION
​Nationalité   AMÉRICAINE

Films Réalisés 2
dont
MONSTERS (2010)

Bryan Cranston
JOSEPH BRODY

Aaron Taylor-Johnson
LTN. FORD BRODY

Ken Watanabe
DR. ISHIRO SERIZAWA

Elizabeth Olsen
ELLE BRODY

Juliette Binoche
SANDRA BRODY

​SYNOPSIS
Le physicien Joseph Brody a perdu sa femme il y a 15 ans quand un incident nucléaire a irradié la région de Tokyo. La thèse officielle parle de tremblement de terre mais le scientifique est sceptique et mène son enquête avec son fils Ford, soldat dans la Navy. En fait de catastrophe naturelle, il s'agit plutôt des dégâts d'une créature gigantesque créée à la suite d'essais nucléaires dans le Pacifique. 

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Le monologue que l'on entend dans la bande-annonce originale du film est un discours de Robert Oppenheimer, un physicien nucléaire qui travailla sur la bombe atomique, sur laquelle se base l'origine de Godzilla et de son souffle atomique.​
​Un comic book intitulé "Godzilla : Awakening", co-écrit par Greg et Max Borenstein, sert de prequel au film de Gareth Edwards. Situé des décennies avant les événements du film, il narre la naissance du mythique monstre japonais... Un comic existait cependant déjà, datant de 1977 et réalisé par Herb Trimpe.
Le directeur de la photographie Seamus McGarvey s'est un jour trompé de plateau dans les studios de Vancouver et a débarqué sur celui de La Planète des singes : l'affrontement dont le décor était ce jour-là assez similaire à celui de Godzilla.

Le réalisateur Gareth Edwards et son équipe de designers s'inspirèrent de tous les looks précédents de Godzilla pour créer celui du film. Son design est basé, selon le réalisateur, sur le physique d'un ours et celui d'un dragon du Komodo. Sa tête est en particulier inspirée de celle de l'ours, du chien et de l'aigle. Ce relooking n'a visiblement pas que des partisans, puisque des fans japonais se sont plaints qu'ils le trouvaient... trop gros. Certains sont même allés jusqu'à renommer la créature "Godzilla Deluxe".

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
On a tout de même attendu 16 ans après le flop monumental de Roland Emmerich avec son Godzilla de 1998 version Jean Reno / Matthew Broderick. Le premier a vu sa carrière américaine prendre fin, le second a vu sa carrière prendre fin. Et donc c’est Gareth Edwards qui, à force d’essai nucléaire, réveille monstre toujours en Asie du Sud Est. Il doit y avoir un nid là-bas. Mais était-ce nécessaire de le réveiller ? Non, au vu du film aussi poussif et mauvais que le premier, mais qui bénéficie de la technologie numérique avancée pour nous faire des super combat de monstres qui servent à rien.
​​LA NOTE : 5/10

L’HISTOIRE
Le scénario est aussi mauvais que celui d’Emmerich. On trouve une nouvelle supercherie pour réveiller Godzilla qui cette fois invite 2 copains à la fête. Finit la destruction de Manhattan, le petit quartier chic de New York, ici les 3 monstres dopés à la radioactivité, et qui finissent par se mettre sur la gueule détruisent le quart sud-est des USA. Mais à part ça c’est le néant total.
​​LA NOTE : 4/10

LE JEU
On vent le film avec Bryan Cranston qui ne reste pas bien longtemps à l’affiche et avec Juliette Binoche qui fait elle encore mieux, moins d’un quart d’heure. C’est dommage, car c’était les 2 acteurs qui pouvaient remonter le niveau et qui avait un tant soit peu de dialogue. Et après, le néant. Aaron Taylor fait plus jouer ses muscles que sa tête, comme l’armée américaine quand elle combat des monstres, ou le reste d’ailleurs.
​​LA NOTE : 4/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 2h03. Et c’est long. Le scénario étant une fois de plus poussif, peu crédible, ne reposant que sur les effets spéciaux qui font de ce combat titanesque un spectacle hors du commun, mais surtout hors de tout intérêt. La plupart des combats entre les monstres se déroulent de nuit, ce qui n’est pas l’idéal pour profiter pleinement des effets spéciaux, les seuls éléments à la hauteur dans ce film. 
​​​LA NOTE : 4/10
La musique est signée Alexandre Desplat. Si l’on a droit à quelques musiques, notamment lors d’un court passage à Las Vegas, c’est surtout le bruit des bestioles qui se fait entendre, une sorte de cri numérique qui laisse penser à un son extra-terrestre, avec une réverbe. Au final, la BO de remontera par le niveau d’un film bien passable.
​​​LA NOTE : 5/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Comme pour le précédent film sur le monstre, en 1998, on passe quelques temps en Asie, berceau du Godzilla, pour ensuite gagner les côtes ouest des Etats-Unis, en passant par Hawaï. On laisse donc tranquille Manhattan pour une fois, et on s’en prend à San Francisco et son fameux pont. Et en même temps c’est plus logique. On se demande encore comment Roland Emmerich avait réussi à faire entrer son Godzilla dans la baie de Manhattan en provenance d’Asie, sans GPS.
LA NOTE : 7/10
Heureusement que les effets spéciaux sont là car le film a vraiment dû être fait pour ça. C'est-à-dire, on prend le budget, on met 80% pour les effets, 2% pour le scénario, le reste pour les acteurs. 3 monstres pour le prix d’un, plusieurs villes dévastées, et un Godzilla qui finit par un petit bain de mer pour mieux revenir, soyons-en sûr. Au final, c’est le même qu’Emmerich, avec les effets spéciaux de 2014 !
LA NOTE : 8/10

La note de sevenart  5.3 / 10

IMDB   6.4 / 10
Rotten Tomatoes   7.5 / 10
AlloCiné   5.8 / 10
Metacritic   6.2 / 10
Vodkaster Télérama  3.3 / 10
Sens Critique   5.3 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   8.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  6.1 / 10

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«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN