​GOAL 2 : LA CONSECRATION
Nom Original   ​GOAL II : THE LIVING DREAM
Réalisateur   JAUME COLLET-SERRAT
Date de sortie  04/04/2007
Durée   1h55
Genre   DRAME
​Nationalité   ANGLAISE

Films Réalisés  2
dont
LA MAISON DE CIRE (2005)
​​

Kuno Becker
SANTIAGO « SANTI » MUNEZ

Alessandro Nivola
GAVIN HARRIS

Stephen Dillane
GLEN FOY

Anna Friel 
ROZ HARMISON

Leonor Varela
JORDANA GARCIA


​SYNOPSIS
​Grâce à un don exceptionnel pour le football, Santiago Munez est passé des bas quartiers de Los Angeles au club mythique de Newcastle United. 18 mois plus tard, alors qu'il est fiancé à Roz, son rêve de devenir une des plus grandes stars du football se réalise : il est transféré au Real Madrid. Il se retrouve dans l'équipe de Beckham, Zidane et Raul. Le jeune homme découvre la gloire et l'argent, mais tout cela menace son équilibre et son bonheur personnel. 

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Goal II la consécration, dans les coulisses du prestigieux club du Real Madrid, est le second volet de la trilogie Goal, initiée en 2005 avec Goal ! : naissance d'un prodige (qui voyait le héros débuter à Newcastle) et qui doit se terminer en 2008 avec Goal ! 3, dont l'action se déroulera durant une phase finale de Coupe du Monde. Le jeune acteur mexicain Kuno Becker reprend ici son rôle de Santiago Munez, jeune footballeur talentueux à la carrière fulgurante.
Cotoyer de très près le quotidien d'un club aussi prestigieux que le Real Madrid a donné lieu à des moments rares. Ainsi, les producteurs ont obtenu l'autorisation exceptionnelle de passer environ une demi-heure dans les vestiaires avec les joueurs. L'équipe du film avait placé ses caméras en espérant que les joueurs n'en fixeraient pas l'objectif. Durant ce temps très limité, deux acteurs se trouvaient parmi eux. 
​Les scènes d'action représentent le plus gros défi du long métrage. Les acteurs devaient côtoyer de vrais joueurs sans que cela gêne la préparation et la concentration de l'équipe du Real Madrid. Mike Jefferies observe : "

Nous nous sommes arrangés pour être les plus discrets possible sans jamais déranger le club au moment d'un match important." 
​Pour cette raison, le tournage a principalement eu lieu durant la basse saison.Kuno Becker, qui joue Santiago Munez, et Alessandro Nivola, qui retrouve le rôle de Gavin Harris, un joueur à l'approche de la retraite, ont notamment accompagné le Real Madrid au Japon lors d'un voyage promotionnel de deux semaines, plus propice à la détente et à la coopération avec l'équipe professionnelle.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
On retrouve toute l’équipe du premier volet pour un nouveau chapitre de la carrière du jeune Santiago Munez. Et il franchi ici un pas en signant pour le Real Madrid. Il côtoie les plus grandes stars, participent aux plus grandes compétitions, et il retrouve également son ami, Gavin Harris. L’histoire de cet opus est de nouveau assez prévisible. Tous les ingrédients sont présents : les buts, la gloire, les blessures, les sollicitations, les coups durs… mais c’est surtout l’aspect humain du personnage que l’on perd et tout ce qui faisait de lui un personnage attachant. Kuno Becker campe ici un Munez relativement pâle et fade. Il n’a aucune profondeur et le film ne ressemble qu’à une exhibition de stars et de luxe sans passion.
LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
Si on aime le foot, on y trouvera son compte, sinon, on trouvera ce second volet des aventures footballistiques de Munez très décevantes. Si on aime le foot, on appréciera de retrouver les galactiques du Real, et quelques autres grands noms du football. Mais pour ce qui est de l’histoire du jeune prodige, on entre véritablement dans les clichés, dans les rebondissements attendus. Aucune surprise donc alors que le jeune mexicain signe au Real, cire un peu le banc, délire son équipe, achète une grande maison, fait la fête, se blesse, tombe bien bas, puis tente de remonter. Mais au-delà de ça, le personnage de Munez n’est que l’ombre de lui-même et tout l’aspect humain et sensible du personnage a disparu.
LA NOTE : 6/10 

LE JEU
Kuno Becker reprend donc son rôle fétiche mais il est ici beaucoup moins convainquant que dans le premier film où l’on sentait l’impatience d’un jeune joueur, l’insouciance du prodige qui découvre le haut niveau. Désormais il se drape dans le luxe, devient snobe et distant. L’histoire moins intéressante, ajouté à cette prestation terne, le résultat ne peut être que décevant. Les seconds rôles sont plus à leur niveau, notamment Anna Friel et Stephen Dillane.
​LA NOTE : 5/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h55 et tout ce qui s’y passe est assez prévisible. Il atteint la gloire, tombe bien bas, sa copine s’éloigne, tout comme son agent, et il retrouve sa mère. Le plus surprenant est qu’il reste ami avec un Gavin Harris plus agréable que lors du premier film. Du coup on peut suivre ce film d’une oreille distraite mais il est trop peu captivant pour que l’on ne s’ennuie pas ici et là durant les 1h55.
LA NOTE : 5/10 
Les musiques sont signées Stephen Warbeck. On retrouve également quelques morceaux pop pour accompagner l’ascension du jeune poulain. Boy Kill Boy ou 3 Doors Down pour la pop, Juanes pour les sonorités espagnoles. La bande son est globalement correcte et agréable. 
LA NOTE : 6/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont bons également. On change de paysages et de climat en quittant le nord de l’Angleterre pour la capitale espagnole. L’un des premiers décors marquant est forcement le temple de l’équipe locale : Santiago Bernabeu. Mais on profite également des quartiers modestes de la ville, ses terrains vagues au milieu des détritus, les ruelles avec ses draps pendus et puis le modeste café de la mère de Santiago. Un modeste café qui tranche totalement avec les villas des joueurs et les lieux des fêtes endiablés où ils se rendent.
LA NOTE : 6/10 
Les effets sont de qualité similaire à ceux du premier volet. Les scènes de match sont moyennes. L’incrustation des acteurs est très bonne, mais l’aspect technique laisse tout de même un peu à désirer. On n’a pas vraiment l’impression que les joueurs courent normalement et les scènes sont toujours divisées en deux : d’un cotés les vues des pieds, de l’autre le haut du corps. Du coup, cela manque de naturel.
LA NOTE : 6/10 

La note de sevenart  5.6 / 10

IMDB   5.9 / 10
Rotten Tomatoes   5.2 / 10
AlloCiné   4.2 / 10
Metacritic   5.3 / 10
Comme au Cinéma  5.0 / 10
Sens Critique   3.8 / 10
Avoir à Lire   2.5 / 10
Ecran Large   4.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  4.4 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN