SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Pour PEF, trouver le bon Gaston était le plus dur ; le cinéaste avait une pression terrible car tout le monde l'attendait au tournant. "J'étais conscient qu'il fallait avant tout trouver l'acteur qui était le personnage car, si j'y arrivais, j'aurais fait 90% du travail. Intuitivement, j'étais convaincu que la personne que j'allais trouver n'était pas connue. Parce que, pour moi, c'est Gaston qui était connu et qu'il me fallait un acteur débutant capable de se glisser dans la peau du personnage. J'ai donc commencé à le chercher dès l'écriture et j'ai engagé Fred Malek un "chasseur" : je lui ai expliqué que j'aimais beaucoup le théâtre, que la plupart des comédiens que j'engage viennent de la scène, et je lui ai demandé de se rendre en priorité dans des écoles d'art dramatique. Il m'a ensuite envoyé des tonnes de vidéos dont une où apparaissait Théo Fernandez. Mais je l'ai recalé !
PEF tenait à situer son film à l'époque actuelle et ne pas retourner dans les années 60 au moment de la création de Gaston : "Au départ, je ne voulais pas faire un film se déroulant dans les années 60 mais un film atemporel. Pourtant, en discutant avec le producteur Romain Rojtman, on s'est dit qu'il fallait avoir le courage de choisir son époque et on s'est fixé sur l'époque actuelle. Pourquoi ? Parce que Franquin parlait d'un personnage qui, tout en étant ancré dans son époque à lui, était constamment décalé. D'ailleurs, les albums démarrent dans les années 60, puis se poursuivent dans les années 70 et 80. Je suis certain que si Franquin était toujours en vie, il inscrirait Gaston dans un univers ultra-contemporain, avec Internet, des Smartphones etc. Cela m'a conforté dans l'idée de parler de notre époque. Car tout l'intérêt de l'écriture de Franquin, c'est que son personnage est à contrecourant de son époque. Dès le début de la BD, il conduisait une Fiat qui avait 40 ans d'âge. Mais il a des idées très modernes qui sont aujourd'hui dans l'air du temps. Pour enfoncer le clou : je pense même que filmer Gaston dans les années 60 aurait été une grosse erreur !"
Jusqu'au jour où j'ai appris qu'un type, qui venait pour un casting chez UGC, dormait depuis les 1ères heures du matin dans le hall d'accueil, sous le nez de la standardiste. J'ai trouvé cela tellement fou que j'ai eu envie de le rencontrer ! C'était à un moment où j'étais désespéré de ne pas trouver "mon" Gaston. En me renseignant, j'ai compris que c'était le même Théo Fernandez que j'avais d’abord écarté de ma sélection. Dès que j'ai vu sa silhouette, j'ai su que c'était lui. Comme quoi, il ne faut pas se contenter d'une vidéo pour juger quelqu'un : rien ne remplace une rencontre en personne. Ce qui est troublant, c’est que cette conclusion fait justement partie d’un des discours de Gaston dans le film !" |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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