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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Les personnages de Jimmy Doyle et Buddy Russo sont inspirés des inspecteurs Eddie Egan et Sonny Grosso. Ils avaient démantelé un important réseau en 1962 et sont intervenus sur le film en tant que consultants techniques pour lui apporter le plus de réalisme possible. Ils y jouent également le rôle des supérieurs des deux détectives.
French Connection a la particularité d'être l'un des premiers films à déconstruire l'un des mythes bien établis dans les mentalités américaines concernant la séparation bien nette entre les forces de l'ordre et les truands. Ici, la frontière est plutôt perméable et les policiers franchissent la fameuse "ligne jaune". D'une certaine manière, ce thème des flics ripoux sera l'une des tendances de l'époque dans le cinéma américain, puisque sort la même année sur les écrans un autre film traitant du même thème : L'Inspecteur Harry de Don Siegel.
La principale course poursuite du film fut considérée comme la meilleure jamais tournée à l'époque. Ce morceau d'anthologie ne fut pas vraiment planifié, contrairement à la célèbre scène de Bullitt (1968) réputée pour sa précision d'horlogerie. Par souci de réalisme, le réalisateur William Friedkin, laissa une grande liberté au déroulement de la poursuite. Trop grande même, puisque l'accident de Gene Hackman, réel, n'était pas prévu. Le tournage fut d'ailleurs très tendu entre le réalisateur et son acteur, celui-ci n'appréciant guère les méthodes "chocs" de ce dernier. Le film contient notamment de nombreuses scènes en extérieurs, et New York connaissait alors un de ses hivers les plus froids. William Friedkin força pourtant Gene Hackman à rester de longues heures dehors afin qu'il soit marqué physiquement et moralement par le froid, et que son jeu n'en soit que plus percutant.
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La Critique de SevenArt
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