la fiche :
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Claude Brasseur est issu d’une famille de comédien puisque son père, Pierre-Albert Espinasse, dit Pierre Brasseur était comédien et sa mère, Odette Joyeux était également comédienne. Le nom de Brasseur est celui de naissance de la mère de Pierre Espinasse. Il est peu de dire que les garçons Brasseur, père et fils, ont eu dans leurs enfances des fréquentations artistiques et criminelles. Car si Claude, dont les parents se séparent alors qu’il est encore tout jeune, est placé en pension où il côtoie Philippe Noiret, Jean-Jacques Debout et Jacques Mesrine, Pierre, lui, fréquente Gabin, Picasso, Aragon, Cocteau ou encore Eluard. Et il est témoin des premières attaques de la bande à Bonnot.
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la carrière :
Mais refermons cette parenthèse pour revenir à l’enfance de Claude Brasseur. Si le jeune Claude ne se prédestine pas au cinéma (il devient assistant photographe), son nom va le ramener rapidement vers le 7ème art. Il passe tout d’abord par le théâtre et pour parfaire son jeu, il entre au conservatoire où il rencontre Belmondo, Rochefort et Marielle. Il fait ses débuts au cinéma mais également à la télévision qui va lui offrir ses premiers succès, notamment dans le rôle de François Vidocq. Nous sommes alors en 1971, Claude à 35 ans et enfin la reconnaissance au cinéma va arriver. Car avec déjà 35 films à son actif, ce n’est plus un débutant. Mais il n’a pas encore trouvé le rôle qui fera de lui une star. Il a pourtant déjà tourné avec François Truffaut, Costa Gavras, Roger Vadim, Jean-Claude Godard ou Jean Renoir.
Si Georges Lautner lui offre un premier tremplin avec « Les Seins de Glace » en 1974, c’est 3 ans plus tard que viendra la consécration. Il obtient le César du meilleur acteur de second rôle pour « Un Eléphant ça Trompe Enormément » d’Yves Robert sorti en 1976. Ce film restera comme l’un des plus marquants de la prolifique carrière de Claude Brasseur. Il sera bien sûr présent pour la suite, « Nous Irons Tous au Paradis » tourné en 1977. 3 ans plus tard il remet ça et obtient un nouveau César, du meilleur acteur cette fois-ci, pour le film « La Guerre des Polices » de Robin Davis. La même année il tourne dans le film culte « La Boum » qui révèlera Sophie Marceau. Le film aura une suite, en 1982, toujours avec Claude Pinoteau derrière la caméra.
Claude Brasseur est une star et cette consécration du monde du cinéma lui permet, en parallèle, de se consacrer à d’autres passions, comme le sport automobile. Il remporte le Paris – Dakar en 1983 en tant que copilote de Jacky Icks.
La carrière au cinéma de Claude Brasseur est très dense avec pas moins de 110 films en 62 ans, entre 1956 et 2018. Il restera surtout un grand acteur de seconds rôles. Rarement au premier plan, souvent dans des comédies, on le retrouve dans les films populaires tels que la série « Camping », « Chouchou », « Fauteuils d’Orchestre », « La Débandade » ou récemment dans « L’Etudiante et Monsieur Henri ».
le TOP 10 des FILMS de claude brasseur :
1. LES SEINS DE GLACE 1974 de Georges Lautner : FRANCOIS ROLLIN
2. UN ELEPHANT CA TROMPE ENORMEMENT 1977 de Yves Robert : Daniel
3. NOUS IRONS TOUS AU PARADIS 1977 de Yves Robert : DANIEL
4. LA GUERRE DES POLICES 1979 de Robin Davis : LE COMMISSAIRE JACQUES FUSH
5. LA BOUM 1980 de Claude Pinoteau : FRANCOIS BERETTON
6. LE SOUPER 1992 de Edouard Molinaro : Joseph Foucher
7. CHOUCHOU 2003 de Merak Allouache : LE PERE DE LEON
8. FAUTEUILS D'ORCHESTRE 2003 de Daniel Thompson : JACQUES GRUMBERG
9. CAMPING 2006 de Fabien Onteniente : JACKY PIC
10. L'ETUDIANTE ET MONSIEUR HENRI 2015 de Ivan Calberac : MONSIEUR HENRI
le décès :
La voix grave de Claude Brasseur s’est éteinte définitivement le 22 décembre 2020 à Paris.
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