EIFFEL
Nom Original   ​EIFFEL
Réalisateur   MARTIN BOURBOULON
Date de sortie  13/10/2021 
Durée   1h55
Genre   BIOPIC
​Nationalité   FRANCAISE​

Films Réalisés   3
dont
​PAPA OU MAMAN (2015)
PAPA OU MAMAN 2 (2016)

Romain Duris
GUSTAVE EIFFEL

Emma Mackey
ADRIENNE BOURGES

Pierre Deladonchamps
ANTOINE DE RESTAC

Armande Boulanger
CLAIRE EIFFEL

Andranic Manet
ADOLPHE SALLES

​​​​​​​SYNOPSIS
Venant tout juste de terminer sa collaboration sur la Statue de la Liberté, Gustave Eiffel est au sommet de sa carrière. Le gouvernement français veut qu’il crée quelque chose de spectaculaire pour l’Exposition Universelle de 1889 à Paris, mais Eiffel ne s’intéresse qu’au projet de métropolitain. Tout bascule lorsqu'il recroise son amour de jeunesse. Leur relation interdite l’inspire à changer l’horizon de Paris pour toujours.

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​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Martin Bourboulon voulait que la Tour Eiffel (notamment ses différentes étapes de construction) soit suffisamment présente pour tenir la promesse d’un film à grand spectacle. Le cinéaste souhaitait que les effets spéciaux apparaissent toujours en arrière-plan (contrés par les personnages du premier plan) : "Créer un côté immersif, capté sur le vif, sans jamais mettre en avant la prouesse technique. Pour y parvenir, j’ai pu m’appuyer sur mon chef décorateur Stéphane Taillasson et sa reconstitution remarquable du Paris de l’époque. Pour les effets visuels numériques, j’ai pu compter sur BUF en la personne d'Olivier Cauwet qui venait de travailler sur Blade Runner 2049."

Lors du tournage, Martin Bourboulon avait pour référence First Man de Damien Chazelle pour la manière dont ce dernier emmène les spectateurs dans l’intimité d’un personnage dépassé par la conquête de la lune.
Pour se glisser dans la peau de son personnage, Romain Duris a lu beaucoup de choses sur Gustave Eiffel mais a rapidement remarqué qu'il existe très peu de détails sur la vie intime et la personnalité de cet homme : "Toutes les biographies parlent avant tout de ses créations. Le scénario d’Eiffel se situe sur la même longueur d’ondes. Il montre un fonceur, un homme capable d’haranguer les foules, d’aller au bout d’un projet aussi dingue que cette Tour, tout en ayant en lui cette fragilité causée par des amours impossibles. Il y avait suffisamment d’action et de situations concrètes pour que je ne sois pas sans cesse à me demander quelle facette exacte de son caractère devait surgir à cet instant précis... Je pouvais me raconter ce que je voulais et inventer."

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Le film permet de découvrir avec étonnement, encore que, les difficultés rencontrées par le pauvre et pourtant tenace ingénieur Gustave Eiffel pour ériger sa tour, son chef d’œuvre. Face à mille difficultés, il tente de garder le cap tel un capitaine de navire pendant la tempête, celle de l’avancée de son projet, mais aussi celle de son cœur qui brûle d »’amour pour une bien aimée perdue, qu’il a cru avoir retrouvé. Un bon film, peu évident, élégant et techniquement intéressant.
​​​​LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
Le scénario oscille donc entre l’histoire d’amour de Gustave Eiffel pour son amour de jeunesse, et pour sa tour qui peine à s’élever, faisant face à toutes les oppositions possibles (voisinages, politiques, financières, sociales…). Au final, l’histoire oscille entre le bon et le moins bon. Le bon, c’est  lorsqu’on parle technique pour faire s’élever le future plus grand monument de France, ou quand on évoque les problèmes financiers, sociaux, ou tout simplement pour faire accepter cet amas d’acier au milieu de la capitale, à la fin du 19ème siècle. Le moins bon, cette histoire d’amour qui peine à s’intégrer réellement dans l’histoire, même à coups de flashbacks.
​​​​LA NOTE : 6/10

LE JEU
Romain Duris est très bon dans ce rôle de meneur d’homme, de meneur de projet, seul contre tous, ou presque. Mais il est également à l’aise là où le scénario l’est moins, dans son histoire romantique avec Adrienne. A ses côtés les seconds rôles sont, comme souvent, un peu en deçà, par un scénario timide de ce côté-là et par le manque d’audace des acteurs eux-mêmes, peut-être. On pense notamment à Emma Mackey, mais surtout à Pierre Deladonchamps.
​​​​LA NOTE : 6/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h55. C’est une bonne durée et le scénario est assez équilibré par rapport à cette durée. Le rythme est bon même s’il oscille entre des moments très intéressants comme la description des fondations des piliers et la façon d’ajuster la tour. Il baisse dès qu’on s’enlise un peu dans les pavanements bourgeois, fenêtres idéales pour faire renaitre un amour oublié.
​​​​LA NOTE : 6/10
La musique est signée Alexandre Desplat. Elle est assez bonne, même si finalement elle passe plutôt inaperçu. Alexandre Desplat fait surtout le minimum syndical pour accompagner l’ascension de cette tour. C’est peut-être ce qui manque à ce film trop sage finalement, un peu plus de fougue, quelques scènes plus violentes, plus furieuses, plus vivantes et bien sûr, les musiques qui vont avec.
​​​​LA NOTE : 5/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont un Paris gris, froid et humide depuis lequel s’élève presque miraculeusement une grande dame d’acier. Un grand phare pour guider jusqu’à elle les touristes du monde entier et qui se dresse devant la révolte des riverains. C’est là tout le paradoxe. Mais on a également le droit à un peu de couleur, de chaleur, avec un passage par Bordeaux et par la Passerelle Eiffel justement, construite par le même Gustave, près de 30 ans avant sa Tour. 
​​​LA NOTE : 7/10
Pas effets spéciaux.
LA NOTE : N/A

La note de sevenart  6.0 / 10

IMDB   6.1 / 10
Rotten Tomatoes   - / 10
AlloCiné   6.6 / 10
Metacritic   - / 10
Vodkaster Télérama  2.6 / 10
Sens Critique   5.4 / 10
Avoir à Lire   6.0 / 10
Ecran Large   - / 10
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​La moyenne sans 7  5.3 / 10

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«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN