SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Il est, dans Doubles vies, souvent fait référence au cinéma de Woody Allen, principalement de par le fait que le film semble avancer par le dialogue. "C’est l’idée que ce que génère le dialogue est le seul moteur du film. Il n’y a pas de vraie dramaturgie, mais plutôt une sorte de tissage sentimental entre les personnages. En fait, il n’y a même pas d’événement, tout est porté par l’énergie du dialogue. En écrivant, je redoutais beaucoup que ce soit très acrobatique, très risqué, du point de vue de la mise en scène, parce que formellement je n’ai rien à quoi vraiment me raccrocher. Je ne pouvais compter que sur la spontanéité des acteurs, leur justesse, chacun à sa place respective, leur intelligence des personnages qu’ils incarnent", explique Olivier Assayas.
Côté mise en scène, Olivier Assayas voulait procéder de la même manière que sur ses précédents films, c'est à dire ne pas faire de répétitions pour privilégier l'improvisation des acteurs. L’enjeu de la mise en scène n’a jamais été formel, comme l'explique le metteur en scène :
"Il a au contraire toujours été dans la nécessité de créer une dynamique entre les interprètes, de faire en sorte que cela prenne entre eux, et qu’eux-mêmes soient bien sur le plateau, qu’ils aient le sentiment d’être libres, sans contrainte, qu’ils oublient la caméra. Tout devait être absolument mis à leur service. Mais bien sûr le minimalisme de l’écriture m’obligeait à jouer sur une gamme très restreinte. C’est pourquoi j’ai eu besoin que les scènes tournées dans des lieux publics soient très animées, très vivantes, pour casser ce qu’il pouvait y avoir de statique dans les longues scènes d’intérieurs. Mais du point de vue de l’écriture cinématographique c’était un peu un défi." |
La Critique de SevenArt
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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