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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
En 1940, De Gaulle est un homme de 50 ans dont la carrière militaire plafonne au grade de colonel. Ses théories ou ses écrits sur une guerre offensive face à l’Allemagne sont considérés avec condescendance voire mépris par l’ensemble de ses pairs, en dehors de Paul Reynaud qui devient Président du Conseil au printemps 1940, qui lui y est très attentif. C’est donc un homme qui ne parvient pas à faire aboutir ses idées et qui porte en plus la souffrance de la guerre de 14-18 durant laquelle il a été blessé et prisonnier plus de deux ans, donc peu glorieux à ses yeux. C’est à ce moment qu’il va tenter ce que lui-même décrit dans ses mémoires comme « le saut dans l’inconnu » : il choisit la clandestinité en quittant sa vie d’avant, laissant tout derrière lui et entrainant sa famille dans l’aventure, prenant tous les risques et assumant son bannissement (déchu de la nationalité, dégradé, condamné à mort par le gouvernement français).
Selon Gabriel Le Bomin, il est très étrange que le cinéma français n'ait encore jamais sorti de film sur De Gaulle. "Les anglo-saxons eux ont sorti rien que l’année dernière deux films sur Churchill qui, lui, apparait dans 18 films et séries au total depuis les années 60. Je ne vous parle pas des américains qui ont maintes fois traité le sujet de leurs présidents et hauts dirigeants, de Lincoln à Obama en passant par JFK, Nixon, Bush et les autres… Ils ont la capacité à s’emparer de cette matière-là. Pas nous ! Alors devions nous y aller ? Etait-ce de l’inconscience ? En avions-nous la légitimité ? Nous avons finalement décidé de ne pas trop nous poser ces questions et de suivre notre envie, à partir du moment où cette histoire nous touchait et nous intéressait, en espérant qu’elle toucherait et intéresserait donc aussi les spectateurs. C’est quand même un moment assez incroyable de notre Histoire que nous montrons."
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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