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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
De bon matin est un des nombreux films de 2011 inspirés de faits réels, comme « Omar m'a tuer », « Présumé coupable » et « L' Assaut ».
Le réalisateur Jean-Marc Moutout explique son envie d'adapter ce fait divers sur grand écran : "A l’été 2004, j’ai entendu cette brève à la radio : un banquier a tué ses deux supérieurs, puis s’est suicidé. Depuis, cette histoire m’a hanté. Une nécessité obscure de m’approcher de l’homme qui a fait ça, de l’imaginer. Un cadre modèle, un père de famille ordinaire qui sombre dans la folie. Un forcené dit-on, pour ne rien dire. Avec Violence des échanges en milieu tempéré, je pensais en avoir fini avec la représentation des rapports humains au travers du travail. Mais c’est aussi pour m’y être penché que je voyais dans ce fait divers l’ultime résonance de ce qui m’effraye dans la société. La décomposition d’une existence à cause d’un conflit de travail. Un homme qui périt par ce qui l’avait construit."
Après Violence des échanges en milieu tempéré, Jean-Marc Moutout s'intéresse de nouveau à l'entreprise et à son influence sur l'être humain.
De bon matin se termine sur les visages des collègues de Paul. Selon le réalisateur, c'est une "mise en demeure", un questionnement : "Qu’est-ce que vous allez faire, vous, après ce drame ? Est-ce que vous allez tenir, est-ce que vous allez plonger, est-ce que vous allez accepter ? Quelle est votre part de responsabilité dans le geste de Paul, dans votre propre vie, dans cette mécanique infernale à laquelle on participe tous ?"
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La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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