SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ETRE PAS
Daniel Roby souhaitait que le décor du film ressemble vraiment à un immeuble typique de Paris pour que les parisiens qui verront le film sentent que ça pourrait leur arriver, et que ça se passe au coin de chez eux.
"Arno Roth, le chef déco, a construit les appartements de Anna, des retraités et de M. Belkacem (le voisin d’en bas) tous en studio, pour faciliter le travail avec la fumée, et aussi la configuration des appartements. Puis on a fait les escaliers en décor naturel et l’extérieur ailleurs, sur une rue qu’on aimait pour son architecture typiquement parisienne. C’est un immeuble complètement construit en pièces détachées, comme un puzzle !", révèle le cinéaste.
Le tournage du film a été un des plus compliqués pour Romain Duris, notamment à cause de la fumée omniprésente sur le plateau. "Techniquement, il était impossible de vider la brume entre les prises, si bien qu’on avait le sentiment d’être dirigés dans un sas, dans une atmosphère indistincte, où on devine les choses plus qu’on ne les voit. Or, ces séquences dans la brume représentent quasiment la moitié du film. Il a aussi fallu apprendre à parler avec un masque, ce qui était d’autant moins facile que ce dispositif altère la façon dont on s’entend. Toutes ces contraintes physiques me sortaient véritablement de films plus traditionnels que j’ai tournés. Par ailleurs, Daniel Roby, voulait filmer avec beaucoup d’axes différents. Il tenait à se laisser plusieurs options au montage pour donner du rythme et une vraie dynamique au film. C’est pour ces raisons qu’on a énormément travaillé : on refaisait plusieurs fois les prises en cherchant toujours une vérité dans le jeu. Cela représentait beaucoup d’heures de tournage, avec pas mal d’intensité, et dans des conditions difficiles", confie l'acteur.
Daniel Roby, cinéaste canadien, a pu avoir un oeil décomplexé afin de se lancer dans ce projet, un film catastrophe dystopique, inhabituel dans le paysage cinématographique français. "Le fait que je ne sois pas Français fait surtout en sorte que je ne me suis pas questionné sur comment se positionne un film comme celui-ci dans la cinématographie française. Quand j’avais fait mon 1er film on me disait : il n’y a pas beaucoup de films d’horreur dans la cinématographie Québécoise… mais moi je ne pense jamais à cet aspect. Je me questionne simplement sur comment faire le film pour qu’il fonctionne, pour emmener le spectateur dans une aventure intrigante, intéressante, et originale". |
La Critique de SevenArt
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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