VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ETRE PAS
Fabrice Eboué à eu l'idée de CoExister en voyant le clip des prêtres chanteurs. L'un d'eux avait abandonné sa vocation de religieux en raison du succès musical rencontré. L'humoriste a donc souhaité élargir cette histoire en y ajoutant un imam et un rabbin.
Fabrice Eboué n'a pas souhaité écrire cette histoire à travers un prisme religieux :
"J'ai voulu rester dans la neutralité, ce sont juste des êtres humains qui vivent ensemble, chacun a sa culture ou sa religion, les croyances de chacun reste de l'ordre de l'intime. Le spectateur voit une histoire d'hommes et d'amitiés. Au fond, quand on est dans un projet commun porteur qui nous anime, on passe au-dessus de tout, ça n'a plus grande importance. Il n'y a que de la bienveillance dans ce film".
Fabrice Eboué évoque l'auto-censure dont font preuve les artistes d'aujourd'hui, trop politiquement corrects :
"J'ai entendu récemment Danièle Thompson dire qu'on ne pourrait plus faire Rabbi Jacobaujourd'hui. Je crois qu'à l'heure actuelle, les artistes s'autocensurent et je me demande même si cette situation ne les arrange pas : à partir du moment où on ne peut soi-disant plus rien faire, on ne fait plus rien ! De mon côté, j'ai grandi avec Rabbi Jacob et d'innombrables films, qui n'ont pas tous bonne réputation, autour de faux curés ou de fausses bonnes soeurs. Du coup, l'image du prêtre coincé entre deux paires de fesses n'avait rien de surprenant pour moi. "
"Et si j'ai choisi d'avoir un faux imam, c'est parce qu'on a déjà vu de faux curés au cinéma, et que Rabbi Jacob est une "institution" dépositaire de l'idée du faux rabbin ! D'où le choix du faux imam que j'ai assumé en considérant que, contrairement aux idées reçues, on peut rire avec les musulmans. D'ailleurs, je n'ai eu que des réactions enthousiastes de la part des principaux intéressés." |
La Critique de SevenArt
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
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« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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