BRONX
Nom Original   ​BRONX
Réalisateur   OLIVIER MARCHAL
Date de sortie  30/10/2020
Durée   1h56
Genre   POLICIER
​Nationalité   FRANCAISE​

Films Réalisés   6 
​dont
GANGSTERS (2002)
36 QUAI DES ORFEVRES (2004)
MR73 (2008)
LES LYONNAIS (2011)
CARBONE (2017)

Lannick Gautry
CDT. RICHARD VRONSKI

Stanislas Merhar
WILLY KAPELLIAN

Kaaris
MAX BEAUMONT

David Belle
ZACH DAMATO

Patrick Catalifo
COM. GEORGES CAMPANA

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​SYNOPSIS
Dans les quartiers Nord de Marseille, une tuerie orchestrée par le clan Bastiani a lieu. Deux rivaux sont en charge de l’enquête, Vronski, un flic de la brigade antigang et Costa, un chef de groupe de la BRB aux pratiques douteuses. La situation dégénère lorsqu’un témoin-clé est assassiné durant sa garde à vue. En pleine guerre des gangs, Vronski et ses hommes, pour sauver leur peau, seront obligés de faire des choix lourds de conséquences…

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
​Avec Bronx, Olivier Marchal a fait appel à plusieurs comédiens qu'il connaît bien pour les avoir fait tourner ou pour leur avoir donné la réplique. C'est le cas de Gérard Lanvin, Francis Renaud, Moussa Maaskri, Patrick Catalifo, Dani, Alain Figlarz et bien sûr sa femme Catherine Marchal.


Jean Reno et Moussa Maaskri s'étaient déjà donné la réplique dans un autre polar marseillais : L'Immortel de Richard Berry.
Le film est annoncé en mai 2019. Olivier Marchal s'inspire ici en partie de la tuerie du Bar du Téléphone de 1978. Olivier Marchal entre dans la police peu de temps après et sera marqué par cette affaire non résolue et notamment par sa transposition à l'écran avec le film Le Bar du téléphone de Claude Barrois (1980)

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Olivier Marchal, qui a écumé le 36 Quai des Orfèvres à Paris, qui a mis le gang des Lyonnais sous les verrous, nous propose un nouvel épisode de la guerre entre les voyous et les policiers, entre les voyous, entre les policiers. Le film bénéficie de la noirceur habituelle du genre et du réalisateur et d’une pléiade de personnages aussi pourris les uns que les autres. Sans être un grand polar, le film se regarde bien et l’histoire parfois complexe reste intéressante.
​LA NOTE : 6/10

L’HISTOIRE
C’est le type de polar à la française qui va vite, où il ne faut pas se perdre entre les bandes rivales, les services de police, les grades des grands pontes car tout ce petit monde se mélange, se parle, s’entrecroise et tente de faire croire que la frontière inviolable entre eux est restée intacte. Au final, si le scénario est bon il manque d’un peu de développement pour faire un grand polar. Il y avait certainement matière à faire un peu plus grand ici.
​LA NOTE : 7/10

LE JEU
Les acteurs sont sobres, bons, mais assez uniformes. La noirceur, la gravité, la testostérone, le machisme, la violence, l’adrénaline, voilà tout ce qui ressort du film et tout ce qui ressort du jeu des acteurs. C’est dommage de ne pas être allé un peu plus sur des aspects périphériques, avec un peu plus de sensibilité dramatique. Cela aurait donné un autre relief à ce pur polar. 
​LA NOTE : 6/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h56. Une durée agréable, mais qu’on aurait pu prolonger un peu pour offrir à ce film une plus grande épaisseur. Certains personnages sont trop peu utilisés, comme celui de Gérard Lanvin qui doit apparaitre 5 minutes cumulées. Car si côté violence, menace, tuerie et fusillade, on a notre comptant, côté narration, développement de l’histoire, des familles, des liens, on pouvait faire mieux sans faire perdre au film son côté coup de poing.
​LA NOTE : 6/10
La musique est signée Erwann Kermorvant. Et en guise de pré-générique, des coups de feu, des cris, et le silence. Et la bande son est longtemps celle des menaces, des règlements de comptes, des fusillades, des embrouilles, des magouilles. La guerre de gangs et de la police à Marseille, ça implique forcément un peu de I Am, toujours aussi aiguisé pour décrire le mal-être de leur cité. Un peu de classique et de Bashung pour clore un épisode de violence qui en appelera certainement un autre.
​LA NOTE : 5/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Marseille, le sud, la mer. On est clairement dans le cadre, avec une sortie des Baumettes en guise d’introduction. Les locaux de la police ressemblent à un hangar désaffecté et on espère que « l’évêché » est plus confortable. Quelques scènes sur un bateau au port de plaisance et d’autre dans l’arrière pays loin des regards complètent les décors réussis de ce film.
​LA NOTE : 6/10
Pas d'effets spéciaux.
LA NOTE : N/A

La note de sevenart  6.0 / 10

IMDB   6.1 / 10
Rotten Tomatoes   - / 10
AlloCiné   5.6 / 10
Metacritic   - / 10
Vodkaster Télérama  0.8 / 10
Sens Critique   5.2 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   3.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  4.1 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN