BIENVENUE A SUBURBICON
|
SYNOPSIS
|
VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ETRE PAS
Bienvenue à Suburbicon se déroule au cours de la décennie qui suit la Seconde Guerre mondiale, 15 ans après l'instauration du G.I. Bill, une loi américaine fournissant aux soldats mobilisés durant le conflit le financement de leurs études universitaires ou de leurs formations professionnelles. Elle leur facilitait aussi l'accès à un logement grâce à différents types de prêts.
Grâce au G.I. Bill, les anciens soldats issus des minorités avaient désormais accès aux banlieues, autrefois réservées aux personnes aisées et blanches. Cependant, la ségrégation raciale qui s'y exerçait les dissuadait souvent de s'y installer. En témoigne un documentaire de 1957 intitulé Crisis in Levittown qui revient sur cette période trouble : "Il s’agit de l’histoire vraie de l’arrivée de William et Daisy Meyers, la première famille afro-américaine, à Levittown" explique George Clooney. "Le jour de l’emménagement des Meyers, le facteur a pris Mme Meyers pour une domestique et lui a demandé si Mrs Meyers était là. Lorsqu’elle lui a expliqué que c’était bien elle, le facteur s’est mis à sonner chez tous les habitants du quartier pour leur demander s’ils avaient fait la connaissance de leurs nouveaux voisins. Le soir même, près de 500 personnes s’étaient rassemblées devant chez eux pour crier des insultes racistes, accrocher des drapeaux confédérés et brûler une croix sur la pelouse voisine."
Si Bienvenue à Suburbicon est une comédie noire, le film s'appuie sur des faits tristement réels lorsqu'il s'agit d'évoquer la ségrégation raciale de l'époque, comme l'explique George Clooney : "Au cours de nos recherches, on a découvert que ces manifestants avaient construit un mur autour de la maison des Meyers, brandissaient des drapeaux confédérés, brûlaient des croix, et avaient rédigé une pétition dans le but de faire expulser la famille. On utilise dans le film le texte exact de cette pétition."
Le réalisateur a choisi d'intégrer à son oeuvre des images d'archives tirées du documentaire Crisis in Levittown, afin de montrer la réalité des choses et le racisme décomplexé dans lequel baignait l'Amérique de cette époque :
"Les films qui abordent les relations interraciales et le racisme dans les années 50 et 60 se déroulent presque toujours dans le sud. On a l’habitude d’entendre des gens avec l’accent sudiste tenir ce genre de propos, mais pour moi qui viens du Kentucky, il est intéressant de souligner qu’il y a aussi des gens à New York et en Pennsylvanie qui persécutent les minorités. Cette intolérance était aussi manifeste dans le nord-est du pays ; il n’est donc pas étonnant que cela ait pu se produire partout." |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
|
L’HISTOIRE
|
LE JEU
|
LE RYTHME & LA MUSIQUE
|
LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
|
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
Proudly powered by Weebly