|
VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Avec Bac Nord, le metteur en scène Cédric Jimenez collabore à nouveau avec Gilles Lellouche après HHhH et surtout La French, où l'acteur incarnait un redoutable parrain du milieu marseillais. Par ailleurs, Adèle Exarchopoulos et Karim Leklou se retrouvent après Orpheline et Les Anarchistes.
Diffusée en septembre 2020, la bande-annonce du polar suggère un film esthétique et brutal, qui n'est pas sans rappeler Les Misérables de Ladj Ly, où il est aussi question d'une cité sous haute tension et de policiers à bout.
Bac Nord est inspiré d'une véritable affaire de corruption au sein des forces de l'ordre à Marseille. En 2012, dix-huit membres de la brigade anti-criminalité de la ville ont été déférés en correctionnelle pour trafic de drogue et racket. Le réalisateur Cédric Jimenez, qui connaît bien les quartiers nords de la ville puisqu'il y a grandi, se rappelle :
"Le show médiatique était tel que j’ai ressenti le besoin de savoir ce qu’il s’était passé. À quel point ces flics avaient ils pu franchir la ligne jaune ? Mais pour cela, il fallait avoir accès aux policiers, au dossier. Ce qui était évidemment impossible. Quand on a décidé de travailler ensemble, avec Hugo Sélignac, mon producteur, j’avais toujours en tête cette affaire. C’est là qu’il me dit 'Attends, je connais quelqu’un à Marseille qui pourrait nous présenter les vrais flics de l’affaire'. Et c’est ce qui s’est passé. J’ai pu rencontrer toute la BAC Nord de l’époque, m’entretenir avec ces hommes."
Cédric Jimenez n'a pas eu de mal à gagner la confiance des véritables policiers au coeur du scandale de 2012, lesquels ont alors pu accompagner l'équipe technique et les acteurs tout au long de la conception de Bac Nord. "Quand le procureur a abandonné les charges principales, il n’y a pas eu un mot dans les médias alors que leur arrestation avait fait la une pendant plusieurs jours. Du coup, ils étaient heureux d’être écoutés et de raconter comment ils en étaient arrivés là. Ils ont fait des conneries, c’est indiscutable, mais l’ampleur médiatique que ça a pris était disproportionnée", se souvient le cinéaste.
|
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
|
L’HISTOIRE
|
LE JEU
|
LE RYTHME & LA MUSIQUE
|
LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
|
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
Proudly powered by Weebly