SYNOPSIS
|
VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ETRE PAS
Comme bien d'autres réalisateurs - Tarantino ou Nicolas Winding Refn - Edgar Wright cite The Driver comme principale inspiration pour Baby Driver. En effet le réalisateur s'est impregné du polar de Walter Hill dont il a relu le script avant même l'écriture du scénario de Baby Driver. Il s'est par ailleurs offert un vrai plaisir de fan en invitant Walter Hill sur le projet, lui donnant un caméo vocal avec le rôle du traducteur à la fin de son film.
La musique choisie par Baby est, selon Edgar Wright, révélatrice de la double-personnalité du héros. Le fait qu’il écoute de la musique à plein volume pendant ses missions a peut-être l’air cool, mais cela masque en réalité une déficience liée à une tragédie. Le cinéaste raconte : "Il souffre d’un acouphène, un sifflement constant dans l'oreille causé par un accident de voiture survenu lorsqu’il était enfant. Cela ne l’incite pas à parler car les gens qui souffrent de troubles de l’audition sont parfois peu à l’aise avec la parole. Pour noyer ce sifflement, il écoute donc de la musique. C’est une sorte de doudou qui tourne à l’obsession. Il doit littéralement mettre toute sa vie en musique parce qu’il est incapable de faire quoi que ce soit sans elle". Selon la productrice Nira Park, "le film n’est pas seulement mis en musique parce qu’Edgar aime la musique, c’est un moyen de placer les spectateurs dans la peau du personnage principal pour leur faire découvrir le monde à travers son regard… et ses oreilles. Pour surmonter son passé traumatique, Baby se distancie du monde qui l’entoure en écoutant constamment de la musique sur des iPods volés".
L’une des séquences les plus impressionnantes du film a été tournée dès le premier jour du tournage. Le chorégraphe Ryan Heffington raconte : "Il s’agit d’une scène tournée en une seule prise dans laquelle Baby parcourt trois pâtés de maison en plein cœur de la ville. Chaque passant, serveur, enfant ou chien qu’il croise suit une chorégraphie millimétrée. C’est une sorte de réalité alternative où tout a l’air vrai mais où tout est en fait chronométré et synchronisé".
Baby Driver est un film d’action qui repose entièrement sur la musique ; c’est elle qui est le moteur de l’histoire. Les courses automobiles et les fusillades sont ainsi réglées sur la musique ; il était donc nécessaire de faire appel à un chorégraphe. Plus connu pour son travail sur les clips vidéo de Chandelier de Sia et We Exist d’Arcade Fire, Ryan Heffington a accepté de relever le défi et de participer à son premier film.
|
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
|
L’HISTOIRE
|
LE JEU
|
LE RYTHME & LA MUSIQUE
|
LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
|
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
Proudly powered by Weebly