​APOCALYPSE NOW
Nom Original   APOCALYPSE NOW
Réalisateur   FRANCIS FORD COPPOLA
Date de sortie  20/09/1979
Durée   3h22
Genre   GUERRE
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés  12 
dont
LE PARRAIN (1972)
LE PARRAIN 2 (1975)

Martin Sheen
CAP. WILLARD

Robert Duvall
LT. COL. KILGORD

Dennis Hopper
LE PHOTO JOURNALISTE

Marlon Brando
COL. KURTZ

Laurence Fishburne
TYRONE "CLEAN" MILLER


SYNOPSIS
Lors de la guerre du Viêt Nam, les services secrets militaires américains confient au capitaine Willard la mission de trouver et d’exécuter le colonel Kurtz dont les méthodes sont jugées « malsaines ». Celui-ci, établi au-delà de la frontière avec le Cambodge, a pris la tête d’un groupe d’indigènes et mène des opérations contre l’ennemi avec une sauvagerie terrifiante.​

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?

Le tournage d'Apocalypse now appartient à la légende du cinéma. Prévu pour durer 6 semaines, il s'est étalé sur 16 mois, entre mars 1976 et août 1977. Situés aux Philippines, les plateaux de tournage ont dû subir rien de moins qu'un ouragan, la crise cardiaque de leur interprète principal Martin Sheen, l'attitude de Marlon Brando qui ne connaissait pas son texte et avait à peine lu le script avant de débarquer, les problèmes de drogues divers et variés. ​

Décrit par de nombreux témoins comme de plus en plus mégalo et paranoïaque au fur et à mesure du tournage, Francis Ford Coppola a investi une grande partie de son argent personnel dans l'aventure, menacé à plusieurs reprises de se suicider et perdu plus de 40 kilos. Apocalypse now marque l'un des premiers rôles d'Harrison Ford. Celui-ci apparaît en militaire au début du film, lorsque de Willard vient prendre son ordre de mission. ​

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
On plonge dans le merdier d’une guerre qui dure depuis trop longtemps. Les troupes là-bas recréent leur pays pour assoiffer leur nostalgie, sans oublier d’aller faire un peu de surf. Plongeons dans l’horreur de la guerre, dans la folie, dans les excès, dans la guerre vue par Francis Ford Coppola qui dira : « ce n’est pas un film sur le Vietnam, c’est le Vietnam ». Il nous dresse un portait peu flatteur d’une armée américaine en perdition dans ce recoin du globe qui ressemble à une voie sans issue, à un point de non retour pour les soldats peu entrainés. On pénètre au cœur du Vietnam et du Cambodge avec le capitaine Willard et son équipe jusqu’à atteindre le but cette mission si spéciale. Un magnifique tableau de cette tristement célèbre guerre.​ ​
​LA NOTE : 8/10

L’HISTOIRE
Le colonel Willard est missionné par ses supérieurs pour retrouver un colonel, ancienne légende de l’armée américaine qui s’est perdu au milieu de la jungle Viet et qui agit désormais pour son propre compte. Seulement pour atteindre ce temple de l’apocalypse dans lequel vit ce capitaine il faut remonter un fleuve truffé de piège et de surprise. On parcourt ainsi ce pays et ce conflit à travers toutes les cruautés et les aspects les plus improbables. ​     
​ ​LA NOTE : 8/10 

LE JEU
Apocalypse Now c’est d’abord Robert Duvall, un lieutenant colonel complètement inconscient qui envoie ses hommes surfer en pleine zone ennemie sous prétexte qu’il y a des rouleaux de 2 mètres. Le personnage a un charisme fou et efface totalement les autres personnages. C’est ensuite un tout (trop ?) jeune Laurence Fishburne dans le bateau qui emporte son unité pour une mission qui ressemble fort à une mission suicide. Martin Sheen est admirable en capitaine que l’on manipule pour une mission dont il ne sait pas grand-chose. C’est le fil rouge qui nous tient le long de ces 3h30 où se succèdent les légendes. Même Dennis Hopper en photographe un peu timbré apporte sa plume. Au final on a bien sûr droit au grand Marlon Brando pour terminer en apothéose ce chef d’œuvre.  Le jeu est de haut vol grâce à des légendes du 7ème art.
LA NOTE : 9/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Parfois un peu lent, dans l’ensemble il est plutôt agréable malgré les 3h30 que dure le film. On vit plusieurs histoires en une, à mesure que le capitaine Willard avance dans sa mission, on redoute le moment où il va se retrouver devant ce colonel qui attire la convoitise et la peur. On ressens toutes les horreurs de la guerre et les différentes émotions des soldats.
LA NOTE : 8/10 
Les Doors, mêlé au bruit des palles des hélicoptères balayant la foret en feu, voici comment débute cette fresque guerrière. Comme pour habituer nos oreilles, la danse rythmée des pales des ventilateurs se mêlent ensuite à celles des hélicos. Et puis il y a Wagner, craché à tue tête des baffles des hélicos qui survolent les positions Viet. La guerre psychologique comme ils appellent ça. Enfin, un peu de stone qui sort des radios écoutés par les GI’s. Voilà de quoi illustrer ce chef d’œuvre. 
LA NOTE : 8/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les vues d’hélicoptères survolant la forêt au coucher de soleil ou par des nuages jaunes est mythique. Les fumigènes qui annoncent le décollage des hélicoptères sont omniprésents dans ce film et donnent des images incroyables. On remonte le fleuve et on découvre de multiples paysages dont regorge cette belle et dangereuse partie du globe.
LA NOTE : 8/10 
Très bon pour un film de la fin des années 70.  On fait simple, mais tout de même, entre les forêt en feu, et les scènes de guerres, tout est parfaitement maîtrisé.
​ LA NOTE : 8/10 

La note de sevenart  8.1 / 10


IMDB   8.5 / 10
Rotten Tomatoes   8.9 / 10
AlloCiné   8.6 / 10
Metacritic   8.8 / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   8.3 / 10
Avoir à Lire   10 / 10
Ecran Large   10 / 10
​
La moyenne sans 7  8.9 / 10
​

menu décennie

menu genre
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN