SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Cet acronyme désigne le Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception. Il a été fondé en 1973 par des médecins militant·es et des féministes, en réaction aux centaines de décès provoqués par des avortements clandestins. À cette époque, les principales méthodes de contraception restaient le retrait et Ogino (période d’abstinence sexuelle pendant la période de fécondité de la femme). Le MLAC réclamait la diffusion d’une information sexuelle, la liberté de la contraception et de l’avortement. Allant à l'encontre de la loi, les bénévoles ont pratiqué pendant près de 18 mois à travers la France des avortements grâce à la méthode Karman, qui consiste à aspirer le contenu de l’utérus à l’aide d’une canule. L’association organisait aussi des voyages pour avorter à l’étranger pour celles qui avaient dépassé 8 semaines de grossesse. Face à l’ampleur du mouvement, le gouvernement n’a eu d’autre choix que de faire voter la loi pour la légalisation de l’avortement en 1975.
Parmi les nombreux éléments qu'elle avait et les différents angles qui se proposaient à elle pour aborder un tel sujet, Blandine Lenoir a choisi de se focaliser sur ce qui la passionnait le plus : des femmes ordinaires qui devenaient militantes grâce à un événement intime, et non pas par théorie politique.
La réalisatrice tenait à se distinguer de la représentation habituelle des avortements dans les fictions. Elle voulait éviter le glauque et le tragique et montrer cette pratique comme un soulagement. "Mon envie était de représenter l’avortement autrement, arrêter de stigmatiser les femmes qui avortent. [...] Je voulais absolument montrer la tendresse qui existait pendant ces avortements – comment on se parle, comment on se regarde, comment on se touche dans un moment pareil." Elle ne voulait pas non plus montrer des images chocs : "ça n’aurait pas été réaliste : c’était des avortements très propres, il n’y avait pas de sang."
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La Critique de SevenArt
L'IMPRESSION D'ENSEMBLE
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L'HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DECORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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