ALITA : BATTLE ANGEL
Nom Original   ​ALITA : BATTLE ANGEL
Réalisateur   ROBERT RODRIGUEZ
Date de sortie  14/02/2019
Durée   2h02
Genre   SCIENCE-FICTION
​Nationalité   AMÉRICAINE​

Films Réalisés   18 dont   SPY KIDS 2 : ESPIONS EN HERBE (2002), SPY KIDS 3 : MISSION 3D (2003), IL ETAIT UNE FOIS AU MEXIQUE… DESPERADO 2 (2003), SIN CITY (2005), MACHETE (2011), MACHETE KILLS (2013), SPY KIDS 4 : TOUT LE TEMPS DU MONDE (2011), SIN CITY : J’AI TUE POUR ELLE (2014)

Rosa Salazar
ALITA

Christoph Waltz
DR. DYSON DO

Jennifer Connelly
CHIREN

Mahershala Ali
VECTOR

Ed Skrein
ZAPAN

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​SYNOPSIS
Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Ido, un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé - elle a des capacités de combat uniques, que ceux qui détiennent le pouvoir veulent absolument maîtriser. Si elle réussit à leur échapper, elle pourrait sauver ses amis, sa famille, et le monde qu’elle a appris à aimer.

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Lorsque James Cameron et son producteur Jon Landau ont rencontré Robert Rodriguez, ils ont commencé par lui montrer d'impressionnantes vidéos et storyboards témoignant du potentiel tant visuel que scénaristique de Alita: Battle Angel. Le cinéaste de Desperado a immédiatement été conquis et leur a demandé s'il pouvait réduire la taille du script de base. "J'ai enlevé certaines scènes et en ai réécrites d'autres, mais dans le "style Cameron" le plus pur". Si Rodriguez a été impressionné par les prémices visuelles qu'il a vues, c'est aussi l'aspect humain de l'histoire, notamment via la cyborg amnésique Alita, qui lui a donné envie de relever ce challenge.
​Pour créer Iron City, la décharge où évoluent les personnages de Alita: Battle Angel, Robert Rodriguez a métamorphosé ses studios d'Austin comme il ne l'avait jamais fait auparavant. Ses équipes ont ainsi conçu un plateau pouvant servir à filmer la ville entière. La célèbre société Weta Digital s'est quant à elle chargée d'ajouter le nécessaire via des effets spéciaux. Elle a également créé Zalem, cette fameuse cité spatiale inaccessible ancrée à la Terre par un gigantesque ascenseur qui ravitaille et envoie des déchets (c'est pour cette raison qu'Iron City s'appelle, dans le manga, "la décharge"). La plupart des prises de vue du film ont été retouchées par des effets spéciaux. Une nécessité puisque Alita elle-même et beaucoup d'autres habitants d'Iron City sont plus ou moins cybernétiques.

Peu de temps avant la sortie du film, la Twentieth Century Fox a dû face à une plainte déposée par une société basée en Floride, pour violation de marque déposée. Cette société, du nom d'Epic Stone Group, aurait en effet déposé en 2009 la marque "Battle Angel", et vendu des marchandises sous ce nom depuis une dizaine d'années. En avril 2018, Epic Stone Group avait même complété son dépôt de marque pour couvrir les DVD, films téléchargés, e-books et autres contenus téléchargeables. La partie s'annonce serrée pour la Fox, car, outre la promotion du film à venir de Robert Rodriguez, elle a déjà, bien entendu et depuis un moment, donné son feu vert pour du merchandising vendu autour du film... A ce titre, Epic Stone estime que ce fait est de nature "à entraîner la confusion chez les consommateurs", en plus de présenter un préjudice pour sa marque. En conséquence de quoi elle exige le paiement de dommages, la cessation par la Fox de commercialisation d'objets portant la mention "Battle Angel", et le renoncement à tout profit relatif à la marque "Battle Angel". La Major a pour le moment refusé de commenter la plainte déposée.

Pour les scènes du Motorball de rue, la production a recruté un quatuor de patineurs de classe mondiale pour exécuter les mouvements de parkour. En revanche, la plupart des personnages de la version professionnelle du Motorball ont dû être presque entièrement créés par ordinateur parce qu’il n’existe tout simplement pas d’analogue humain à la façon dont ils se déplacent.
​Alita : Battle Angel a été conçu pour un budget extrêmement élevé, digne d'un film de super héros : 200M$. Il s'agit donc, et de loin, du film le plus cher réalisé par Robert Rodriguez, devant Sin City : j'ai tué pour elle et ses 65M$ de budget.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Robert Rodriguez nous plonge dans un futur bien triste et sombre où la seule lueur d’espoir réside dans cette petite fille recomposée avec les pièces trouvées de ci de là. Au final on adhère assez bien à ce manga, à cette histoire de robot cohabitant difficilement avec les humains. Si ce n’est pas le scénario du siècle, ni des prestations de haut vol, on comprend le fond de l’histoire, et les décors sont particulièrement bien réalisés, notamment les lumières qui baignent certaines scènes.
​​LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
L’histoire recèle de belles idées, qui viennent servir un scénario globalement bon. On garde un certain mystère autour de Zalem notamment. Cela aurait été de bon augure pour une suite mais le film fut un désastre financier, donc le mystère risque de bien resté ainsi. C’est d’autant plus dommageable qu’il y avait vraiment quelque chose à faire à la suite de ce premier opus.
​​LA NOTE : 7/10

LE JEU
C’est un peu le point faible. Difficile pour ces très bons acteurs : Waltz, Ali, Connelly, voir Norton, de jouer aussi bien dans un film de ce type. Il faut imaginer que 95% de ce qu’on voit n’existe pas. Ils semblent s’effacer au profit des effets spéciaux et sont clairement en dedans alors qu’on est habitué à les voir bien plus à l’aise d’ordinaire.
​​LA NOTE : 5/10

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 2h02. On ne s’ennuie pas une seconde tout d’abord parce qu’il nous faut nous aussi nous habituer à ce monde inconnu. Et ensuite, parce que la fougue d’Alita qui rêve de découvrir le monde et la vie est communicatrice. On n’a pas le temps de souffler que déjà elle nous emmène dans ses aventures robotiques.
​​LA NOTE : 8/10
La musique est signée Tom Holkenborg (Junkie XL). Et l’introduction, visuelle et musicale, nous plonge en pleine dystopie, en plein futur apocalyptique. Le reste de la BO est bon, classique. On profite de la ferveur du public pendant les matchs de Motorball et de la pop de Dua Lipa en générique de fin.
​​LA NOTE : 7/10

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont très réussis. On a vraiment une mégalopole faite de ferraille, sorte de déchetterie organisée où la vie tente de se frayer un chemin. On sent les classes sociales qui semblent plus disparates que ce qu’on peut connaitre aujourd’hui. On profite d’un stade monstrueux pour le Motorball et on peut admirer Zalem en levant la tête, sorte de paradis à portée de main.
​​LA NOTE : 8/10
Les effets spéciaux sont très réussis. Au-delà des personnages, au-delà des décors, au-delà de la fluidité des déplacements et des combats, on peut profiter des lumières, des détailles comme les larmes, les ombres, les reflets, ce sont tous ces petits détails qui font la réussite d’un film et qui le rendent agréable et réaliste.
​​LA NOTE : 8/10

La note de sevenart  7.1 / 10

IMDB   7.3 / 10
Rotten Tomatoes   6.1 / 10
AlloCiné   8.6 / 10
Metacritic   5.3 / 10
Vodkaster Télérama  5.7 / 10
Sens Critique   6.4 / 10
Avoir à Lire   6.0 / 10
Ecran Large   7.0 / 10
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​La moyenne sans 7  6.6 / 10

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