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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
En 2015 sortait Le Grand jeu, thriller politique réaliste signé Nicolas Pariser. Quatre ans après, le metteur en scène revient avec Alice et le maire, son second long métrage qui traite aussi de politique mais via l'angle de la comédie dramatique.
Comme dans Le Grand Jeu, Nicolas Pariser filme une opposition entre le vieux monde et le nouveau : d’un côté la littérature, les livres, la théorie politique, de l’autre les technocrates, les communicants, la novlangue... "D’un côté la pensée et de l’autre le monde de l’action.Comme dans « Le Grand Jeu » je me demande : pourquoi ceux qui agissent ne pensent pas et pourquoi ceux qui pensent n’agissent pas ? Dans mon expérience personnelle, je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui agissait et qui s’est mis à penser. En revanche, j’ai rencontré beaucoup de gens qui pensaient et qui, du moment où ils ont commencé à agir, ont cessé de penser", raconte le cinéaste.
Nicolas Pariser a choisi de tourner Alice et le maire en 35mm parce qu'il n’aime pas le numérique
Lors du tournage durant l'été 2018, Nicolas Pariser avait loué les salons de l'Hôtel de Ville de Lyon dans le but d'y réaliser des scènes, mais s'y est ensuite fait refuser l'accès avec son équipe. Le réalisateur a même été la cible de plusieurs moyens de pression pour tourner Alice et le maire dans une autre ville. La raison ? Le maire de Lyon, Gérard Collomb, craignait d'être représenté de manière peu reluisante (et ce quelques mois avant les élections). Or, Nicolas Pariser et Fabrice Luchini n'ont jamais voulu s'inspirer de lui (le réalisateur a d'ailleurs choisi la ville de Lyon pour ne pas tourner à Paris, qui est une ville dans laquelle le maire n'a pas assez de pouvoir). Gérard Collomb, qui a depuis été réélu, a d'ailleurs trouvé le film assez drôle.
La genèse d'Alice et le maire résulte de la volonté qu'avait Nicolas Pariser de travailler avec Fabrice Luchini et de la convergence de deux de ses projets. Il y a quelques années, il avait vu le documentaire Le Président de Yves Jeuland, qui lui avait donné envie de faire un film sur un président de région haut en couleur qui emmènerait un jeune assistant intello partout avec lui. Le cinéaste planchait, en parallèle, sur un autre scénario qui racontait l’histoire d’une jeune femme qui ne savait pas quoi faire dans la vie et qui essayait divers métiers.
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La Critique de SevenArt
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