AGENTS TRES SPECIAUX : CODE U.N.C.L.E.
Nom Original   ​THE MAN FROM UNCLE
Réalisateur   GUY RITCHIE
Date de sortie  16/09/2015
Durée   1h56
Genre   ESPIONNAGE
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés 13 
​dont
ARNAQUES, CRIMES ET BOTANIQUE (1998)
SNATCH : TU BRAQUES OU TU RAQUES (2000), REVOLVER (2005), SHERLOCK HOLMES (2009), SHERLOCK HOLMES : JEU D’OMBRES (2011)

Henry Cavill
NAPOLEON SOLO

Armie Hammer
ILLYA KOURYAKINE

Alicia Vikander
GABY TELLER

Elizabeth Debicki
VICTORIA VINCIGUERRA

Hugh Grant
ALEXANDER WAVERLY

SYNOPSIS
​​Au début des années 60, en pleine guerre froide, Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E. retrace l'histoire de l'agent de la CIA Solo et de l'agent du KGB Kuryakin. Contraints de laisser de côté leur antagonisme ancestral, les deux hommes s'engagent dans une mission conjointe : mettre hors d'état de nuire une organisation criminelle internationale déterminée à ébranler le fragile équilibre mondial, en favorisant la prolifération des armes et de la technologie nucléaires. 

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Si vous trouvez que le personnage de Napoléon Solo a des faux airs de James Bond, c'est normal. Une seule et même plume les a inventés, celle de Ian Fleming. Conséquemment, les deux espions partagent un goût prononcé pour les belles femmes et une classe à toute épreuve. Le personnage joué par Henry Cavill est un tantinet moins violent que celui de Daniel Craig.
Agents très spéciaux -Code U.N.C.L.E est programmé pour une sortie à la fin de l'été 2015. Une année très riche en matière de films d'espionnage puisque c'est cette même année que sont également sortis Spy, Kingsman, Mission Impossible 5 et Spectre.
​​L'une des raisons pour lesquelles Hugh Grant a accepté de jouer dans ce film, c'est que son oncle était lui-même un espion, et qu'il a donc toujours été fasciné par cet univers. Il interprète ici, Waverfly, le seul personnage (avec ceux de Solo et de Kuryakin) à être issu de la série originale.

Parmi les comédiens principaux du film, pas un n'interprète un personnage de sa propre nationalité. Ainsi, l'Anglais Henry Cavill incarne un Américain, pendant qu'Armie Hammer qui est américain, joue ici un Russe. Et enfin, Alicia Vikander est d'origine suédoise mais se glisse dans la peau d'une Allemande.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Ce film, à l’image de THE KINGSMAN, sorti quelques mois plus tôt, révolutionne le genre. Il donne un sérieux coup de jeune aux films d’espionnage. On bouleverse les codes tout en conservant les fondamentaux : on est pleine guerre froide, les américains et les russes ne peuvent pas se sentir, on a une histoire d’anciens nazis et d’arme nucléaire. On a nos repères habituels, mais l’histoire et les personnages sont relativement délirants. Sans perdre en qualité, on prend certaines libertés qui sont très appréciables. Ainsi le film devient accessible à un plus grand public.
LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
Tout l’art de faire comprendre aisément une histoire relativement compliqué est là. Et c’est un art. Ici, les américains ont perdu un scientifique allemand qui était venu travailler pour l’ouest à la fin de la seconde guerre mondiale. Le type de recherche ? Le nucléaire bien sûr. Renseignement pris, le frère de ce scientifique serait en Italie, à la botte d’un couple riche, puissant et fasciste. Pour approcher le scientifique, les américains décident d’approcher son frère. Et pour approcher son frère, ils décident d’approcher sa nièce (la fille du scientifique, suivez !). Cette dernière est mécanicienne en Allemagne de l’est. La CIA envoie donc un de ses meilleurs agents. Mais voilà, les russes aussi ont leur mot à dire dans cette histoire. 
LA NOTE : 8/10 

LE JEU
Les acteurs sont bons. Sans nous fournir une prestation incroyable, ils apportent fréquemment la dose d’humour qui manque parfois à ces films. Henry Cavill nous prouve qu’il est également bon lorsqu’il n’endosse pas le costume de superman et son altère égo russe, Armie Hammer, est également tout à fait à la hauteur. Alicia Vikander complète avec brio le trio d’agents très spéciaux. Côté seconds rôle on a la surprise de retrouver un Hugh Grant qui a pris un sérieux coup de vieux. Mais ça fait tout de même plaisir. 
LA NOTE : 7/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film dure 1h56. On est tout de suite emballé par cette très bonne histoire. Les rebondissements sont parfaitement mesuré et tombent toujours à point nommé. Malgré la complexité de l’histoire, le scénario est adapté à n’importe quel public, averti ou non, pour que chacun comprenne bien l’histoire et prenne plaisir à suivre les aventures de ces agents secrets. Les pointes d’humour délivrés régulièrement tout au long du film aident grandement. 
LA NOTE : 8/10 
​Les musiques sont signées Daniel Pemberton. Elles font intégralement partie de ce film et apportent elles aussi leur touche d’humour. Souvent utilisées à contre emploi pour amplifier le sens d’une scène (musique douce en fond d’une scène violente par exemple) elle ont parfaitement leur place dans ce film.
​LA NOTE : 8/10 

ES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont très réussis également. On voyage entre l’Allemagne de l’est et l’Italie. Les paysages sont magnifiques, les vues aériennes des îles italiennes sont du plus bel effet. On passe des sombres ruelles allemandes, au soleil innondant les côtes italiennes et les chambres du luxueux hôtel où nos amis ont pris place lors de cette mission. 
LA NOTE : 9/10 
Les effets spéciaux sont également de bonne qualité. Pas d’effusion de sang intempestive, pas d’explosions en chaine, tout est parfaitement mesuré et dosé. Certains films d’espionnage devraient peut-être en prendre de la graine. On en fait peu, mais on le fait bien.
​​LA NOTE : 7/10

La note de sevenart  7.7 / 10

IMDB   7.3/ 10
Rotten Tomatoes   6.2 / 10
AlloCiné   8.0 / 10
Metacritic   5.6 / 10
Comme au Cinéma  5.0 / 10
Sens Critique   6.6 / 10
Avoir à Lire   7.5 / 10
Ecran Large   6.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  6.2 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN