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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Adieu Paris est un quasi-huis clos. Avec le directeur de la photographie Alexis Kavyrchine, Edouard Baer avait pour référence le repas au début de Husbands de John Cassavetes. Il confie : "Ils sont là, ils chantent, on ne sait pas si c’est le jour ou la nuit, on ne sait pas si c’est drôle ou cruel... On s’est beaucoup inspiré de cette atmosphère. Sinon, on a poussé les couleurs, les sombres, le mi-jour/mi-nuit si bien qu’on ne sait pas combien de temps dure ce repas. Je ne peux même pas dire combien de prises on faisait, ça tournait tout le temps. Alexis a mis en place un dispositif génial avec ses trois cadreurs qui permettait de rendre ce repas extrêmement vivant. Il m’a beaucoup aidé à transformer ce tournage en happening permanent."
Après La Bostella (1999), Akoibon (2005) et Ouvert la nuit (2017), Edouard Baer signe avec Adieu Paris son quatrième long métrage. A l'origine, le metteur en scène envisageait de réaliser un semi-documentaire sur des gens qu'il admire. Il explique :
"Souvent, les générations d’acteurs admirent celle d’avant, pour le travail des acteurs mais aussi pour leur personnalité. Il y a cette impression qu’ils sont aussi fascinants à la ville que sur scène, des types qui peuvent tenir le coup dans des dîners face à des buveurs."
"Il y a eu la bande Belmondo-Rochefort-Marielle, puis Poiret-Serrault, Piéplu, Galabru... j’ai beaucoup aimé tous ces gens-là. Quand j’ai commencé ce métier, je voulais les rencontrer, être avec eux. J’aimais ce qui allait avec la vie, l’idée de dîner ensemble..."
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La Critique de SevenArt
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