THE THING 
Nom Original   ​THE THING
Réalisateur   MATTHIJS VAN HEIJNINGEN JR.
Date de sortie  12/10/2011
Durée   1h43
Genre   SCIENCE-FICTION
​Nationalité   AMERICAINE

Films Réalisés 3

Mary Elizabeth Winstead
KATE LLOYD

Joël Edgerton
BRAXTON CARTER

Adewale Akinnuoye-Agbaje
JAMESON

Ulrich Thomsen
SANDER

Eric Christian Olsen
ADAM GOLDMAN

SYNOPSIS
En 1982, Kate Lloyd, paléontologue, rejoint une équipe de chercheurs norvégiens basés dans une station au beau milieu de l’Antarctique. Ces derniers ont retrouvé un vaisseau extra-terrestre emprisonné dans la glace depuis plusieurs dizaines de milliers d’années. Près du vaisseau, les chercheurs découvrent également un organisme qui pourrait avoir pu s’extraire du vaisseau. Ils décident de le libérer et de le ramener au sein du camp pour l’étudier.

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Concernant les trucages et effets spéciaux, l'équipe a mêlé les images de synthèse aux effets pratiques, sans pour autant négliger les nouvelles technologies, comme l'explique la productrice d’effets visuels Petra Holtorf Stratton : "Le réalisme était notre souci premier. Le travail réalisé par Image Engine Design pour District 9 et le réalisme des créatures avaient grandement impressionné Matthijs van Heijningen Jr.", explique-t-elle. Le metteur en scène poursuit : "Le monstre peut modifier n’importe quelle structure cellulaire - à n’importe quel moment - et former de nouveaux tissus translucides. On peut voir les veines se regrouper, les muscles se former pour devenir un autre organisme. Les images de synthèse sont très utiles pour ce genre d’effets."
​L'origine du film est liée à la nouvelle de science-fiction de John W. Campbell Jr., "La bête d’un autre monde", une histoire courte mais terrifiante. Elle raconte en effet la découverte faite par une équipe de scientifiques dans une station de recherche en Antarctique, qui est celle d'un vaisseau extraterrestre déterré.

Eric Newman, fan de John Carpenter, voulait une approche fidèle de l'univers de ce grand maître de l'horreur et du fantastique. Il a donc eu l’idée de s’intéresser aux événements qui ont eu lieu avant l’apparition du chien dans le film de John Carpenter. Le producteur du film de Carpenter s'est d'ailleurs associé à cette nouvelle version en tant que producteur délégué, en affirmant que "ce nouveau film existe indépendamment du précédent."

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Après le film culte de John Carpenter, nous pouvions nous attendre à tout. A une époque où les mauvais remakes fleurissent, tenter de dépoussiérer « la chose » qui fêtait ses 30 ans, était tentant. Mais non. Cette belle surprise dévoilent les quelques jours précédents le début de l’histoire décrite par John Carpenter.  Le risque était grand et le résultat très satisfaisant. The Thing ne dénature absolument pas l’original, conserve toute la tension et la paranoïa. Une vraie réussite.
LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
L’histoire se situe quelques jours avant celle du film original. Elle est sobre et reste dans la lignée du film de 1982, sans déborder. Peut-être qu’une petite prise de risque pour s’affranchir quelque peu aurait été la bienvenue pour apporter une réel plus à cette préquelle.
LA NOTE : 5/10 

LE JEU
Le moins que l’on puisse dire c’est que ce le réalisateur, lui-même inconnu, ne s’est pas entouré de stars hollywoodiennes. Dans l’ensemble les acteurs tiennent bien leur rôle de chercheurs paranoïaque (quand ils ont la chance de le conserver jusqu’à la fin). Mary Elizabeth Winstead, habituée au second (ou troisième) rôle se retrouve propulsée en héroïne tout à fait crédible. La plupart des autres acteurs sont des valeurs sûres parmi les seconds couteaux ce qui donne une homogénéité dans le jeu. Ainsi, sans véritables stars, ils semblent tous au même niveau et on ne sait pas qui sera le prochain à y passer.
LA NOTE : 6/10 

​LE RYTHME & LA MUSIQUE
Les changements de rythmes sont fréquents et menés de main de maîtres, à la manière du maître : John Carpenter. On ne sait jamais ce qui va se passer, ni quand, mais on sait que cela va se passer. Et cela fait endurer au spectateur une interminable tension. Les longs passages calmes et silencieux, rappelant que nous sommes au beau milieu de nulle part, qui font monter progressivement la tension, et les scènes d’actions aussi brutales que la dureté de la vie dans ce coin du globe s’enchainent sans prévenir. Dés les premières minutes on ressent l’atmosphère pesant du film, qui promet le pire à nos protagonistes.
LA NOTE : 6/10 

En entend de nouveau le magistrale Humanity Part II d’Ennio Morricone qui illustrait la BO du film de John Carpenter. Le reste des musiques s’associent à cette dernière pour faire monter la tension du spectateur.  
LA NOTE : 8/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX

On est en Antarctique sans le moindre doute : du blanc, du blanc et du blanc. Les images sont magnifiques, les survols du désert blancs également. La station de recherche est glauque à souhait. On sent que la vie y est rude et le confort précaire. 
LA NOTE : 8/10 

John Carpenter avait réussit l’exploit de rendre sa chose plus vraie que nature grâce à la robotisation et aux automates. Ici Matthijs van Heijningen Jr. Nous bluffe par le réalisme de sa chose. Les effets spéciaux ne montrent aucune faille. Sur ce point, la préquelle parvient à conserver le niveau de l’original. 
​LA NOTE : 9/10 

La note de sevenart  7.2 / 10

IMDB   6.2 / 10
Rotten Tomatoes   5.0 / 10
AlloCiné   6.2 / 10
Metacritic   4.9 / 10
Comme au Cinéma  5.0 / 10
Sens Critique   5.4 / 10
Avoir à Lire   - / 10
Ecran Large   - / 10
​
​La moyenne sans 7  5.5 / 10
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN