MOI, TONYA
Nom Original   ​I, TONYA
Réalisateur   CRAIG GILLESPIE
Date de sortie  21/02/2018
Durée   2h01
Genre   DRAME
​Nationalité   AMÉRICAINE

Films Réalisés  6 
​dont
THE FINEST HOURS (2015)

Margot Robbie
TONYA HARDING

McKenna Grace
TONYA HARDING (jeune)

Sebastian Stan
JEFF GILLOOLY

Allisson Janney
LAVONA FAY GOLDEN

Julianne Nicholson
DIANE RAWLINSON

​​​
​SYNOPSIS
En 1994, le milieu sportif est bouleversé en apprenant que Nancy Kerrigan, jeune patineuse artistique promise à un brillant avenir, est sauvagement attaquée. Plus choquant encore, la championne Tonya Harding et ses proches sont soupçonnés d'avoir planifié et mis à exécution l'agression…

VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Lorsque le scénario de Moi, Tonya a été envoyé à Craig Gillespie, Margot Robbie avait déjà été castée et le metteur en scène a voulu réaliser le film parce qu'il trouvait que la comédienne était le choix idéal pour se glisser dans la peau de Tonya Harding. Il se rappelle : "Il y avait là une maîtrise absolue de la narration, un parfait équilibre entre humour et émotion et une construction dramaturgique foncièrement originale qui m’a effrayé et enthousiasmé à la fois."
Craig Gillespie connaissait à l'origine très bien cette affaire. Le réalisateur travaillait à l’époque dans la publicité et avait tourné une pub pour la soupe Campbell’s avec Nancy Kerrigan trois mois avant le déclenchement de l’affaire !
Très en amont du projet, Craig Gillespie avait rencontré la chorégraphe patinage, Sarah Kawahara, pour évoquer ce que Margot Robbie serait capable de faire par elle-même et les figures pour lesquelles ils allaient avoir besoin de doublures. L'actrice s’est entraînée pendant quatre mois et, même si elle a acquis un bon niveau, des doublures ont dû être utilisées pour les scènes des Jeux Olympique.
​Le cinéaste se souvient : 

"Sarah nous a immédiatement expliqué qu’on ne trouverait personne capable d’accomplir le triple axel : il n’y avait que six femmes qui avaient réussi cet exploit dans toute l’histoire du patinage. À l’heure actuelle, il y a deux patineuses qui participeront l’an prochain aux JO et qui ne peuvent pas prendre le risque de se blesser. J’ai été stupéfait en apprenant à quel point c’était difficile, que Tonya y était parvenue il y a 25 ans et que si peu de patineuses avaient renouvelé l’exploit depuis. On a fini par recourir aux effets visuels !"

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Retour sur cet « événement » marquant du monde du sport américain des années 90. C’est vrai, ce n’est pas courant deux stars du même pays, en lice pour les JO, qui se tapent dessus pour prendre le dessus. Mais au fond, c’est plus que cet événement qui est relaté ici. C’est l’enfer d’où est sortie Tonya qui est dépeint, c’est l’envers de ce sport avec des notations bidon qui est mis en lumière. Grace à une réalisation soignée, moderne, on obtient un mélange agréable avec des images et tenus des années 90.
​​LA NOTE : 7/10

L’HISTOIRE
Le scénario est bon. Il nous replonge en plein dans les années 90, âge d’or du sport spectacle et plus précisément celle qui opposa Tonya Harding et Nancy Kerrigan. Et rien n’est épargné autour de cette sportive hors du commun, au destin brisé. L’histoire est sans concession, brute, directe, vraie, comme l’est Tonya.
​LA NOTE : 8/10 

LE JEU
Margot Robbie démontre une fois de plus son grand talent. Telle l’étoile montante qu’elle incarne ici à l’écran, elle parvient à se glisser dans les patins de la sportive et bluffe tout le monde par son jeu, sa métamorphose progressive. A ses côtés les acteurs sont également bons. Effrayant, mais bons. Notamment Sebastian Stan et Allison Janney.
LA NOTE : 8/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
Le film de 2h est parfaitement rythmé grâce aux interludes d’interview des protagonistes vieux, qui racontent les faits et par l’intermédiaire de Tonya qui « brise le 4ème mur, en parlant directement au spectateur tout au long de son récit, de sa vie. En même temps la vie de Tonya n’est pas de tout repos et on avance donc rapidement vers une fin qui ne fait aucun doute. 
LA NOTE : 8/10 

La musique du film est signée Peter Nashel. Il mélange Dire Straits « Romeo and Juliet », Fleetwood Mac, ZZ Top, Supertramp et divers tubes des années 90, avec des mélodies originales. On est vraiment plongé dans cette époque folle et insouciante grâce à cette bonne BO même si on se contente un peut de ressortir quelques bons vieux disques d'une étagère poussiéreuse.  
​LA NOTE : 7/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Les décors sont ceux de l’Amérique des années 90, avec ses tenues fluo et amples, avec son insouciance. Alors forcement les plus grands passages ont lieu sur la glace mais pas que… on a également droit à pas mal de coups de sang du couple Tonya – Jeff. Cette dernière va d’ailleurs laisser pas mal de sang sur les meubles de ses multiples domiciles. 
LA NOTE : 7/10

Les effets d’incrustation, de doublage sont bons. Tout est parfaitement fluide pour que l’on croit réellement que c’est Margot Robbie qui effectue le triple axel, la figure impossible qu’elle est la seule, à cette époque, à réussir, et même à tenter.
​LA NOTE : 7/10

La note de sevenart  7.4 / 10

IMDB   7.6 / 10
Rotten Tomatoes   7.7 / 10
AlloCiné   8.2 / 10
Metacritic   7.7 / 10
Comme au Cinéma  7.5 / 10
Sens Critique   7.2 / 10
Avoir à Lire   7.5 / 10
Ecran Large   8.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  7.7 / 10

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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN