THE GENTLEMEN
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Guy Ritchie a eu l'idée du film dix ans plus tôt. Il a envisagé à un moment d'en faire une série mais est revenu à son idée de départ. Le film s'intitulait à l'origine Toff Guys, de l'argot britannique qui signifie "Les Rupins", soit des personnes issues d'un milieu aristocratique affichant un air de supériorité.
Guy Ritchie a réuni des acteurs dans des rôles à contre-emploi. Pour le protagoniste principal du film, un baron de la drogue qui veut renoncer à son statut, la production s’est dit que le personnage serait plus riche et plus imprévisible s'il était américain. Au final, cela donne un film se déroulant dans le milieu des gangsters anglais autour d'un Américain vivant à Londres.
L'industrie du cannabis fascine Guy Ritchie : "C'est sans doute le nouvel eldorado. C'est un produit reconnu pour être relativement inoffensif". L’ambiguïté de la législation américaine à l'égard de cette substance a donné l’idée de The Gentlemen où deux Américains dirigent un empire du cannabis au Royaume-Uni.
Guy Ritchie retravaillait sans cesse le scénario, réécrivant même une scène le jour de son tournage. Une manière de travailler qui stimulait les acteurs, comme en témoigne Michelle Dockery : "On est prêt à affronter chaque journée de tournage, mais tout peut changer si bien qu'il faut s'y préparer et c'est extrêmement gratifiant".
Hugh Grant a mis plusieurs mois à mémoriser les dialogues de son personnage, Fletcher : "Je suis parti au ski avec mes enfants, mais je n'ai pas skié parce que j'ai passé toutes mes journées à marcher en apprenant mon texte. Les dialogues de Guy [Ritchie] sont consistants et courageux. Le plus difficile, c'était de rendre le texte vivant et de me l'approprier – et j'ai adoré ça".
Le réalisateur utilise pour les répétitions une méthode qu’il qualifie de "boîte noire". Évitant les traditionnelles séances de lecture où les comédiens lisent leur texte autour d'une grande table, le cinéaste et ses comédiens tournent l'ensemble des scènes du scénario, à la manière d'un reportage brut, sur une période de douze heures. Matthew McConaughey explique : "C'est comme une pièce en un acte. Guy [Ritchie] recueille beaucoup d'informations importantes en filmant les acteurs en train de répéter. Ça lui permet de mieux cerner la dynamique du film".
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La Critique de SevenArt
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