​MÖBIUS
Nom Original   ​MÖBIUS
Réalisateur   ERIC ROCHANT
Date de sortie  23/02/2013
Durée   1h43
Genre   ESPIONNAGE
​Nationalité   FRANÇAISE

Films Réalisés  8

Jean Dujardin
MOÏSE

Cécile de France
ALICE

Tim Roth
IVAN ROSTOVSKI

Emilie Dequenne
SANDRA

John Lynch
JOSHUA

SYNOPSIS
Grégory Lioubov, un officier des services secrets russes est envoyé à Monaco afin de surveiller les agissements d’un puissant homme d’affaires. Dans le cadre de cette mission, son équipe recrute Alice, une surdouée de la finance. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d’or et entrer en contact avec Alice, son agent infiltré. Naît entre eux une passion impossible qui va inexorablement précipiter leur chute.

​VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Möbius marque le retour du cinéaste Eric Rochant, absent des écrans depuis la comédie L'Ecole pour tous, qu'il avait réalisée en 2006. Depuis l'échec critique et public du film Les patriotes en 1993, il a eu beaucoup de mal à monter de nouveaux projets.
​Le réalisateur a eu l'idée de confier le rôle d'un homme d'affaires russe à Tim Roth, car il trouvait une ressemblance physique entre l'acteur et Roman Abramovitch, un oligarque russe, classé à la neuvième place des fortunes les plus importantes de son pays en 2011.
En terme mathématique, "Möbius" (ou plus exactement le ruban de Möbius) représente la surface d'un cercle qui ne possède qu'une seule bande, à l'inverse d'un ruban classique qui en possède deux. Le cinéaste donne une autre définition, en lien avec le sujet du film : "Pour moi, cela illustre l’opération menée contre le personnage principal, Moïse, joué par Jean Dujardin (...) le ruban de Möbius peut aussi illustrer le rapport entre le renseignement et l’histoire amoureuse puisque c’est aussi un ruban à une seule face", explique Eric Rochant.
Une partie du tournage de Möbius s'est déroulée à Monaco, où quelques incidents ont eu lieu. Tout d'abord, le gouvernement de la Principauté n'a pas autorisé le blocage d'une des rues où Eric Rochant désirait poser ses caméras. Si ce problème s'est réglé en quelques heures, c'est ensuite la Société des bains de mer qui n'a pas accepté que le tournage se déroule dans l'une de ses résidences privées. Après quelques heures de stress, c'est finalement le Ministre d’État de la Principauté de Monaco, Michel Roger en personne, qui est intervenu et qui a débloqué la situation.

Avec Les Patriotes (1993), Eric Rochant avait déjà réalisé un film d'espionnage et effectué de nombreuses recherches sur cette thématique, ce qui lui a permis de gagner du temps sur Möbius. Le cinéaste s'était alors appuyé sur de nombreux livres concernant la CIA, le KGB ou encore les services secrets français et britanniques. L'ouvrage qu'il a le plus lu était "La Compagnie" écrit par Robert Littell.

La Critique de SevenArt

L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
Par définition, les films d’espionnages sont complexes. Celui-ci ne déroge pas à la règle. La difficulté réside donc dans le fait de présenter un film, complexe, mais audible, détaillé, mais compréhensible. Ici, on nage quand même pendant une bonne partie de cette valse russe où les différentes parties ne sont pas clairement identifiées. Au final on ne prend pas réellement de plaisir à suivre un film qu’on ne comprend pas vraiment.
LA NOTE : 5/10

L’HISTOIRE
Trop complexe. Créer la surprise avec des personnages qui changent de camps ou qui jouent double jeu est une chose. Perdre le spectateur avec des voltes faces incessantes ou un manque d’information pour identifier clairement les parties en jeu en est une autre. Et ici on ne sait pas ce qu’on cherche ni qui est qui. Embêtant. 
LA NOTE : 5/10 

LE JEU
Les acteurs sont assez bons, si tant est qu’ils savent, eux, où on les emmène. On ne peu pas profiter pleinement de leurs prestations si on ne sait pas qui ils sont. Le casting était pourtant prometteur, international, mais même avec la bonne volonté de Jean Dujardin, Cécile de France ou encore Tim Roth, ce film
​​LA NOTE : 6/10 

LE RYTHME & LA MUSIQUE
1h43 d’un long supplice à la recherche d’indices permettant enfin de comprendre un peu ce qu’il se passe, qui est qui, qui est dans quel camp, qui trompe qui ? Finalement hormis Tim Roth qui campe le méchant russe, on peine à bien distinguer les forces en présence.
LA NOTE : 5/10 

La musique est signée Jonathan Morali. A l’image des décors, les musiques ne sont pas non plus fabuleuses. La BO passe aussi inaperçue que le film.
LA NOTE : 4/10 

LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
Même les décors ne viendront pas au secours de ce film où rien n’est vraiment marquant. Quand l’histoire n’est pas bonne, les décors passent souvent inaperçu. Et ici, c’est tout à fait le cas. Ni les bars branchés côtoyés par les ressortissants russes du coin, ni Monaco, ni les chambres d’hôtel luxueuses… rien n’y fait. 
LA NOTE : 4/10 

Pas d'effets spéciaux  
​LA NOTE : N/A

La note de sevenart  4.8 / 10

IMDB   6.1 / 10
Rotten Tomatoes   - / 10
AlloCiné   5.8 / 10
Metacritic   - / 10
Vodkaster Télérama  1.7 / 10
Sens Critique   5.2 / 10
Avoir à Lire   7.5 / 10
Ecran Large   8.0 / 10
​
​La moyenne sans 7  5.7 / 10

menu année

menu genre
La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit. 

Et n’oublions jamais que 
«  Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN