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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
Avec Kompromat, Jérôme Salle voulait faire un film simple, centré sur les acteurs et restituant les émotions de son personnage principal de façon organique, sans artifice : « Pas d’effets gratuits, pas de “jouets” sur le plateau du genre grue, drone ou innombrables gadgets disponibles. Le film est peu découpé ce qui n’est pas forcément le plus simple car si vous faites un mauvais choix ça se voit tout de suite. »
Kompromat est un terme russe désignant des documents compromettants, authentiques ou fabriqués, utilisés pour nuire à une personnalité politique, un journaliste, un homme d'affaires ou toute autre figure publique. Si ce genre de manœuvres n'est pas rare en Russie, elles concernent d'ordinaire des Russes. Pour son film, Jérôme Salle s'est très librement inspiré d'une histoire vraie qui avait pour particularité d'avoir impliqué un Français, Yoann Barbereau. Ce dernier a relaté son périple dans le livre Dans les geôles de Sibérie.
En raison de son sujet risqué, Kompromat n'a pas été filmé en Russie mais en Lituanie. Le tournage a été difficile car il s'est déroulé durant le confinement dû à la pandémie de Covid 19. Les membres de l'équipe n'avaient pas le droit de sortir de leur hôtel une fois la journée de travail terminée.
L'action du film se déroule à Irkoutsk, une ville de Sibérie aux conditions climatiques rudes. Elle bénéficie d'une vie culturelle très riche car c’est là qu’avaient été envoyés les décembristes au début du XIXème siècle. Jérôme Salle développe : « Des officiers, des aristocrates russes qui avaient tenté une révolution pour imposer au tsar des réformes démocratiques. Mis en échec, ils ont tous été exilés avec leur famille à Irkoutsk et, installés là pour toujours, ils ont participé au développement culturel de la région. C’est aussi une ville qui se trouve à quelques mètres du magnifique lac Baïkal. Bref c’est une ville passionnante ! » |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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