SYNOPSIS
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VOUS NE LE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS ?
A l'origine a valu à Emmanuelle Devos le César de la meilleure actrice dans un second rôle.
Alors qu'il le croyait disparu depuis des années, Xavier Giannoli a été recontacté en février 2010 par Philippe Berre, l'escroc qui a inspiré le personnage de Philippe Miller. Interpellé début mars à Charron, l'homme de 56 ans s'était présenté trois jours avant auprès de la mairie pour proposer ses services, se disant fonctionnaire du ministère de l'Agriculture, spécialiste du déblaiement et du nettoyage. Interrogé à ce sujet, le cinéaste reste perplexe : "Il venait vraisemblablement pour se rendre utile, mais à quelles fins ? Je ne le sais pas et est-ce que lui-même le sait ? C'est toute l'étrangeté de ce personnage complexe, contradictoire, qui dit beaucoup de choses sur notre époque", estime-t-il. S'il n'a jamais cherché à voir A l'origine, Philippe Berre en a souvent parlé avec son réalisateur: "Il me disait toujours : "L'important pour moi, c'était que vous montriez que j'ai bien fait mon travail"", se souvient ce dernier.
A l'origine s'inspire d'un étrange fait divers que Xavier Giannoli a lu dans un journal : l'histoire d'un escroc qui s'est fait passer pour un chef de chantier et a construit une autoroute au milieu d'un champ... Pour son chantier, ce dernier a engagé des dizaines d'ouvriers et embarqué toute une région dans son aventure. " Cette histoire m'a autant intrigué qu'amusé, et j'ai voulu en savoir plus, confie le réalisateur. Ces quelques lignes étaient déjà romanesques."
Avec A l’ origine, Xavier Giannoli ne projetait pas de faire un "film d'actualité".
" D'autant plus que le scénario a été écrit bien avant la crise, et que ce fait divers a eu lieu il y a plus de dix ans, confie le cinéaste. Je voulais donc dépasser l'anecdote. Car s'intéresser au destin d'un imposteur, c'est aussi s'interroger sur la crise identitaire qu'un individu peut vivre à notre époque, en étant livré à lui même, sans ressource morale, sans idéal politique ou grand dessin religieux... mais sommé de réussir socialement par ses propres moyens. C'est-à-dire par son travail. On pourrait dire qu'avant, on avait peur de mourir, et qu'aujourd'hui, on a en plus peur de ne pas exister. " |
La Critique de SevenArt
L’IMPRESSION D’ENSEMBLE
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L’HISTOIRE
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LE JEU
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LE RYTHME & LA MUSIQUE
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LES DÉCORS & LES EFFETS SPÉCIAUX
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La critique n’engage que celui qui la rédige et peut-être aussi celui qui la lit.
Et n’oublions jamais que
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. » Jean GABIN
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